9 Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
10 Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
11 Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.
Viens Esprit Saint, viens nous faire goûter
la bonté de notre Dieu.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon :
la bonté de Dieu, qui n’est que l’expression de son amour pour nous, cette
bonté attentive, nous en sommes témoins. Et pour nous en convaincre
profondément, pour faire vraiment nôtre cette réalité, le psalmiste nous incite
à en faire l’expérience de tout notre être : goûter ! Voyez !
Heureux qui trouve en lui son refuge : le
thème du refuge revient souvent dans les psaumes, répondant à ce besoin
fondamental de tout homme de se savoir en sécurité. Quand tout va bien, on peut
se croire assez fort pour ne pas chercher à se « réfugier », mais
quand nous expérimentons notre fragilité, c’est auprès du Seigneur que nous
puisons la force car il en est l’origine. Bien plus, ce refuge n’est pas seulement
une protection, il est aussi une cause de bonheur :
« Heureux ! ». Ainsi, comme si souvent, la Joie peut être présente quelques soient les angoisses et les
difficultés.
Saints du Seigneur, adorez-le : le
psalmiste s’adressait aux pauvres, et le voici qui interpelle les « saints
du Seigneur » : ce sont les mêmes ! Il les invite à l’adoration, à la
reconnaissance de qui est Dieu.
rien ne manque à ceux qui le
craignent : les deux points qui introduisent cette ligne indiquent le
lien entre le fait de recevoir tout le nécessaire et la « crainte »,
la reconnaissance qui nous tourne vers le Seigneur et se traduit en adoration.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim : les riches ont faim, mais savent-ils de quoi ? C’est dans leurs propres richesses qu’ils se reconnaissent, richesses bien inutiles quand ils auront tout perdu (de l’essentiel).
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun
bien : promesse répétée au long de la Bible, avec tant d’insistance
aussi dans la bouche de Jésus.
Seigneur Dieu,
en ce jour, je veux chanter avec Thérèse d’Avila : Nada te turbe… quien a Dios tiene nada le falta. Que rien ne te
trouble, que rien ne t’effraie; qui a Dieu ne manque de rien. Que rien ne te
trouble, que rien ne t’effraie … seul
Dieu suffit. Donne-nous de goûter ton amour
en ce jour.
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