12 Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
13 Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?
Viens Esprit Saint, viens nous dire et nous
redire cette parole, rends-nous tout attentifs au conseil de Benoît :
« Ecoutez ce que dit l’Esprit » (Pr 11)
Venez, mes fils, écoutez-moi : nous
abordons maintenant quelques versets chers au cœur de tous ceux qui ont Benoît
pour guide. Il les a repris dans le prologue de sa Règle, en faisant un
dialogue saisissant où chacun ne peut que se sentir profondément interpellé.
Et d’abord, la première condition, celle déjà énoncée au tout début de la
Règle, celle qui est comme devenue notre mot d’ordre : écouter ! « Levons-nous
donc une bonne fois » avait déjà dit Benoît : il faut donc se lever,
s’approcher, et écouter. Ecouter la voix de l’Esprit.
que je vous enseigne la crainte du Seigneur :
écouter un enseignement : ici, celui du psalmiste. Pour Benoît, celui
du maître, celui d’un père aimant. Enseigner la crainte du Seigneur, le « respect
confiant ».
et désire les jours où il verra le bonheur ? :
et ce n’est pas fini, vient alors une seconde question, la même finalement,
mais qui nous interroge encore plus loin. Car elle porte sur notre désir, et, à
la suite de Benoît, toute notre démarche ne vise-t-elle pas précisément à
orienter notre désir vers le Seigneur ? Qui désire le bonheur ? Qui
veut voir des jours heureux ? Certains mots nous frappent plus que d’autres,
plus aujourd’hui que hier, laissons-les patiemment nous envahir.
Seigneur Jésus,
tu es présent au milieu de nous, tu es là, dans la foule, et tu interroges. Ton
appel est une question qui touche à l’essentiel de notre désir. Rends-nous
attentif à tes appels de chaque jour, purifie notre désir afin que nous
cherchions uniquement à te plaire.
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