Dans les cieux, Seigneur, ton amour ; jusqu’aux nues ta
vérité !
Ta justice une haute montagne ; tes jugements, le grand
abîme !
Tu sauves, Seigneur, l’homme et les bêtes ; qu’il est précieux ton
amour, ô mon Dieu.
A l’ombre de tes ailes, tu abrites les hommes ; ils savourent les
festins de ta maison ;
Aux torrents du paradis tu les abreuves.
En toi est la source de vie ; par ta lumière nous voyons la
lumière.
Psaume
35, 6-10
Viens Esprit
de Jésus, viens illuminer mon cœur et l’instruire
Apprends-moi
Seigneur, les chemins de ta sagesse.
Dans les cieux, Seigneur, ton amour ; jusqu’aux nues ta
vérité !
Apprends sa méditation sur la malice du méchant, le psalmiste oriente
son regard vers le Seigneur, et contemple sa grandeur, son amour.
Les cieux sous sa plume, comme dans la bible, ne sont pas tant un lieu
dans notre monde à trois dimensions, mais un lieu autre, en dehors de cet
univers. Une sortie de cette catégorie espace que nous connaissons. Les cieux
sont le lieu de Dieu… qui peut être le ciel de notre cœur !
Ici l’expression nous dit que l’amour du Seigneur surpasse notre
univers, sa vérité est bien plus haute, que toutes nos affirmations.
Ta justice une haute montagne ; tes jugements, le grand
abîme !
Après les images cosmiques, les images de cette terre en ses extrêmes,
la montagne et l’abîme. Ces extrêmes qui disent aussi l’insurpassable que sont
justice et jugement en Dieu.
Tu sauves, Seigneur, l’homme et les bêtes ; qu’il est précieux ton
amour, ô mon Dieu.
Et étonnement, surprise. Ce Dieu dont l’amour dépasse les cieux, dont
la vérité atteint les nues, ce Dieu dont la justice est telle une montagne, et
les jugements, profond abîme, ce Dieu tourne son regard vers l’homme, et même
vers les bêtes, et son regard sauve. Le Dieu que le psalmiste vient de célébrer
comme le très haut et tout puissant, est aussi celui qui sauve, qui prend soin
des hommes et des bêtes, celui qui aime ! Le salut est fruit de son
amour !
Nous pouvons méditer longuement ce verset, tandis que nous contemplons
la nativité.
A l’ombre de tes ailes, tu abrites les hommes ; ils savourent les
festins de ta maison ;
Le Seigneur est perçu comme un protecteur, il abrite les humains, et
leur partage les trésors de sa maison. Quel est donc ce Dieu qui aime ainsi sa
création, qui la veut aussi heureuse, qui la garde et en prend soin !
Aux torrents du paradis tu les abreuves.
La condamnation d’Adam, qui l’avait vu expulsé du paradis, n’est pas
définitive. Voici qu’est annoncée l’ouverture de ce paradis, à l’humanité.
Annonce d’un salut gratuit, sans condition !
En toi est la source de vie ; par ta lumière nous voyons la lumière.
Le Dieu créateur est source de vie, il est celui qui a l’aube de la
création a séparer la lumière des ténèbres. Il est celui qui pose sa lumière
sur toute chose, et nous donne de voir toute chose en sa dimension d’éternité.
Seigneur, donne-moi en ces jours de me poser en toi. Seigneur
donne-moi en ces jours de contempler en ton Incarnation la révélation de ce
grand mystère : toi le tout autre, le tout puissant, tu te révèles tout
petit, et tu viens à la rencontre de chacun.
Donne nous ta lumière et ta vie.
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