1 Heureux l'homme
dont la faute est enlevée, et le péché remis !
2 Heureux l'homme
dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans fraude !
3 Je me taisais et mes forces s'épuisaient à gémir tout le jour :
4 ta main, le jour et la nuit, pesait sur moi ;
ma vigueur se desséchait comme l'herbe en été.
Viens Esprit Saint, viens me faire
entendre cette promesse de bonheur.
Heureux l'homme : voilà un psaume qui s’ouvre sur une béatitude
(comme c’est d’ailleurs le cas du psautier lui-même). Nous connaissons si bien
les béatitudes évangéliques, mais il est bon de rencontrer ainsi, tout au long
de la Bible, cette constatation que l’homme peut vivre – chaque jour – dans le
bonheur. Car tout ici se décline au présent !dont la faute est enlevée et le péché remis : tout de suite vient la cause de ce bonheur, cause inattendue pour qui ne connaîtrait pas le Seigneur ! Oui, laissons-nous étonner : celui qui est décrit comme heureux… c’est le pécheur ! Pécheur pardonné, et cela suppose un chemin décrit dans la suite du psaume.
Heureux l'homme : béatitude répétée : c’est donc bien
important, bien nécessaire pour nous permettre de l’entendre vraiment, d’oser y
croire.
dont le Seigneur ne retient pas
l'offense : mais
dans le pardon, il faut être deux, chacun de bonne volonté. Alors le psalmiste
précise : d’une part, de première part, il y a le Seigneur qui ne cherche
qu’à enlever la faute…
dont l'esprit est sans fraude :… et, d’autre part, l’homme qui revient
avec honnêteté et droiture vers son Dieu.
Je me taisais : mais avant ce retour, comment était le
pécheur ?… il était malheureux ! Il s’était enfermé dans le silence :
pas de parole (mais sans doute la honte) entre lui et Dieu.
et mes forces s'épuisaient à gémir tout
le jour : pas de parole
mais des gémissements, un regard tourné sur soi-même, le découragement… tout le
temps.
ta main, le jour et la nuit, pesait sur
moi : et tout le
temps aussi, la main du Seigneur sur lui : il n’est pas loin, il ne se
détourne pas, elle est ressentie comme un poids, alors qu’elle veut avant tout
remontrer le chemin : « ta
droite me conduit ».
ma vigueur se desséchait comme l'herbe
en été : il
constate son malheur loin de son Seigneur, alors… va-t-il se décider ?
Seigneur Dieu, « tu
as mis la main sur moi », tu ne veux pas que je m’en aille loin de toi, tu
te rappelles à moi « le jour et la nuit » et je t’en rends grâce.
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