samedi 15 août 2015

Celui-ci est mon Fils bien aimé



Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, quand la voix venue de la magnifique splendeur de Dieu lui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; celui en qui j’ai mon bon plaisir ». Et cette voix nous l’avons entendue venant du ciel, quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.  
2 Pierre 1, 17-18

Viens Esprit de Jésus, éclaire nous par la Parole
Viens Esprit de Jésus, fais nous discerner la voix du Père au cœur de notre vie.

Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire,
Pierre tente de dire ce qu’il a compris de la transfiguration au Thabor. Dire l’indicible avec nos simples mots. Il note la présence du Père, la relation de Jésus à Dieu, comme à son Père. Honneur et gloire : le Père ne se réserve rien, il livre tout son être en partage à Jésus.

quand la voix venue de la magnifique splendeur de Dieu lui dit :
La manifestation du Thabor était visuelle, mais aussi sonore. Du sein de la manifestation de la gloire de Dieu, une manifestation qui fait éclater sa beauté, une voix parvint.

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; celui en qui j’ai mon bon plaisir ».
Cette voix  a les mêmes accents que celle du baptême. Le Père reconnait la filiation de Jésus. Ce n’est pas la voix qui parlait en tonnerre et éclairs sur la montagne du Sinaï, c’est une confession d’amour, une reconnaissance de filiation aimante. Le Père reconnait avoir son bonheur en ce fils bien aimé. En lui, il trouve sa joie.

Et cette voix nous l’avons entendue venant du ciel, quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.  
Et Pierre atteste que cette voix adressée au Fils, il l’a entendue, tandis qu’il était avec Jésus sur la montagne. Montagne qui en devient sainte ! C’est l’expérience vécue en ce lieu qui donne à cette montagne son poids de gloire, de sainteté.

Le récit de Pierre est très sobre, si on le compare aux récits que nous trouvons dans les évangiles synoptiques, il est réduit au minimum. Mettant l’accent sur la manifestation du Père, son témoignage à l’égard de Jésus. Nulle mention de la présence de Moïse et d’Elie, nulle invitation à écouter Jésus. Pas de dialogue entre Jésus et les siens… seulement le témoignage d’une expérience spirituelle profonde, dans la contemplation de la relation d’amour qui unit le Père et le Fils. Face au mystère, Pierre perçoit combien les mots sont trop courts, et pourtant il se doit de témoigner.

Seigneur, dans le secret de notre prière, découvre-nous ton visage. Père, dans l’écoute de ta Parole, fais que nos yeux s’ouvrent sur la réalité de ta vie, sur le chemin de vie que tu nous ouvres.

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