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12 Je vous ai écrit ces quelques mots par Silvain, que je
considère comme un frère fidèle, pour vous exhorter et vous attester que c’est
à la véritable grâce de Dieu que vous êtes attachés. 13 La
communauté des élus qui est à Babylone vous salue, ainsi que Marc, mon
fils. 14 Saluez-vous les uns les autres d’un baiser fraternel.
Paix à vous tous qui êtes en Christ !
Viens Esprit Saint, viens
Esprit de paix, de fraternité, garde-nous attachés à la grâce de Dieu. Que ces « quelques
mots » de Pierre restent présents en nous, qu’ils nous accompagnent et
nous rassurent.
Je vous ai écrit ces
quelques mots par Silvain, que je considère comme un frère fidèle : Sylvain
a-t-il mis sur papier les paroles de Pierre ? Ou était-il le porteur de la
lettre ? A-t-il dans ce cas circulé dans toutes ces communautés d'Asie
Mineure auxquelles Pierre s’adresse ? En tous cas, Pierre veut certifier
que Sylvain est bien chargé de mission.
pour vous exhorter et
vous attester que c’est à la véritable grâce de Dieu que vous êtes attachés :
en un bout de verset, Pierre reprend le but de toute la lettre ;
arrivés à la fin de l’épître, nous avons bien perçu que ce texte n’apporte pas
d’enseignements propres par rapport à l’ensemble du Nouveau Testament, qu'il ne
contient pas de développements doctrinaux approfondis. Son but est donc bien « d’exhorter »
et « d’attester » : oui, les chrétiens sont « attachés »
à la grâce de Dieu, la grâce véritable, insiste Pierre.
La communauté des élus
qui est à Babylone vous salue, ainsi que Marc, mon fils : Pierre a
parlé d’élection dès le premier verset de l’épître et ici il parle de « communauté des élus »,
expression qui ne se trouve qu’ici. Parmi les disciples, un est nommé, Marc,
que nous connaissons bien depuis notre lecture des Actes, et nous y avons lu (Ac
12) le récit d’une des rencontres entre Pierre et Marc.
Saluez-vous les uns les
autres d’un baiser fraternel : voilà qui fait penser au baiser de paix
que nous exprimons dans l’Eucharistie, baiser de paix liturgique entre frères.
Paix à vous tous qui
êtes en Christ : ainsi se termine notre épître, sur ce magnifique souhait
de paix, tel que Jésus l’exprimait lui-même ; avec, à emporter, une ultime
définition des élus : ceux qui sont en Christ.
Seigneur Jésus, que ta paix repose sur nous, qu’elle soit le
ciment de notre fraternité. Puisque nous sommes « en toi »,
accorde-nous ta grâce en abondance.
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