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18 Serviteurs, soyez soumis avec une profonde crainte à vos
maîtres, non seulement aux bons et aux doux, mais aussi aux acariâtres. 19
Car c’est une grâce de supporter, par respect pour Dieu, des peines que l’on
souffre injustement. 20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à
supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, après avoir fait
le bien, vous souffrez avec patience, c’est là une grâce aux yeux de Dieu.
Viens, Esprit saint, viens Esprit
d’amour, viens éclairer notre route, sois présent au cœur de toutes nos
rencontres.
Serviteurs, soyez soumis avec une
profonde crainte à vos maîtres, non seulement aux bons et aux doux, mais aussi
aux acariâtres : voilà quelques versets pas vraiment aisés à
comprendre… remarquons quand même que Pierre admet le mauvais caractère de
certains maîtres, mais ne suppose pas non
plus une obéissance aveugle ! Paul, dans son épître aux Ephésiens, nous
apporte quelques lumières sur cette soumission (6, 5-9); d’abord en
soulignant qu’ils sont les « maîtres
d’ici-bas », et que nous sommes avant tout des serviteurs du Christ « qui s ‘empressent de faire la volonté
de Dieu » car le seul vrai maître est celui qui est « dans les cieux ». Que c’est donc
finalement à lui seul que va notre obéissance. Servez, nous dit St Paul « comme si vous serviez le Seigneur et
non des hommes ».
Car c’est une grâce de supporter,
par respect pour Dieu, des peines que l’on souffre injustement : ce
terme de grâce, dans le sens de participation à la vie du Christ, va encore
être explicité par Pierre, selon son habitude de justifier petit à petit ses
propos.
Quelle gloire y a-t-il, en effet,
à supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, après avoir fait
le bien, vous souffrez avec patience, c’est là une grâce aux yeux de Dieu :
de la gloire de supporter les coups, Pierre passe à la grâce issue de la
patience dans la souffrance : il passe au point de vue de Dieu : « aux yeux de Dieu ». Et si
nous pouvons connaître ce point de vue, c’est simplement en regardant ce que
fut la vie de Jésus. Lui qui est passé en faisant le bien, lui qui a souffert
la plus grande injustice, qui a manifesté sa divine patience au cœur de cette
souffrance.
Seigneur Jésus, toi qui as accepté de te soumettre, de t’en remettre aux
mains des hommes, tu nous as montré comment supporter tout dans l’obéissance.
Accompagne-nous sur ce chemin.
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