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P 4
15 Que nul d’entre vous n’ait à souffrir comme meurtrier,
voleur ou malfaiteur, ou comme se mêlant des affaires d’autrui, 16
mais si c’est comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, qu’il glorifie plutôt
Dieu de porter ce nom.
Viens, Esprit Saint,
viens nous faire découvrir la richesse de la parole, viens nous inspirer afin
que nous agissions en disciples du Christ
Que nul d’entre vous
n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur ou malfaiteur, ou comme se mêlant des
affaires d’autrui : soyons bien clair, reprécise Pierre, il ne s’agit
pas de la souffrance en soi, de celle qui proviendrait d’un acte mauvais, ce
n’est pas de cela qu’il parle !
mais si c’est comme
chrétien, qu’il n’en ait pas honte : il s’agit de la souffrance qui
serait une conséquence non recherchée (comme ceux qui couraient volontairement
au martyre !) de l’appartenance au Christ et du comportement qui s’en
suit : une manière d’être, une manière de faire le bien. Pierre avait déjà
parlé (3,21) « de l’engagement envers
Dieu d’une bonne conscience ».
qu’il glorifie plutôt
Dieu de porter ce nom : ce nom, c’est celui de « chrétien », et nous savons par les Actes que c’est
seulement à Antioche qu’il fut attribué aux disciples de Jésus (Ac 11,26).
Avant, ceux-ci se désignaient comme « frères », « saints »,
« disciples ». Curieusement, ce beau terme de chrétien fut sans doute
d’abord un sobriquet donné par les païens ! Ce nom, c’est celui du Christ.
Déjà les apôtres aux tout premiers temps, étaient « heureux d’avoir été dignes de subir des outrages pour le Nom ».
(Ac 5,41).
Seigneur Jésus, rends-nous fiers d’être chrétiens,
rends-nous heureux de porter ce beau nom, ce nom qui nous relie directement à
toi. Béni sois-tu !
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