mardi 21 juillet 2015

La patience de Dieu

1 P 3
18 En effet, le Christ lui-même a souffert pour les péchés, une fois pour toutes, lui juste pour les injustes, afin de vous présenter à Dieu, lui mis à mort en sa chair, mais rendu à la vie par l’Esprit. 19 C’est alors qu’il est allé prêcher même aux esprits en prison, 20 aux rebelles d’autrefois, quand se prolongeait la patience de Dieu aux jours où Noé construisait l’arche, dans laquelle peu de gens, huit personnes, furent sauvés par l’eau.

Viens, Esprit saint, viens remplir nos cœurs et nos esprits pour qu’ils accueillent la parole et en découvrent toute la sève.

En effet, le Christ lui-même a souffert pour les péchés, une fois pour toutes, lui juste pour les injustes afin de vous présenter à Dieu : « en effet »… ainsi Pierre retourne une fois encore au fondement : Christ a donné sa vie pour tous, lui le juste. Grâce à lui, nous pouvons nous tenir devant Dieu.

lui mis à mort en sa chair, mais rendu à la vie par l’Esprit : profession de foi de Pierre en la résurrection, en un Christ vivant auprès du Père dans l’Esprit.

 C’est alors qu’il est allé prêcher même aux esprits en prison,  aux rebelles d’autrefois, quand se prolongeait la patience de Dieu aux jours où Noé construisait l’arche, dans laquelle peu de gens, huit personnes, furent sauvés par l’eau : affirmation plus obscure sur laquelle les interprétations divergent. Ce passage est en effet le seul texte biblique à parler d’une intervention de Jésus auprès des esprits… ! Plusieurs Pères ont vu dans ce passage l’expression de l’appel universel au salut ; certains auteurs pensent à une proclamation de victoire sur les puissances infernales… S’agit-il des contemporains de Noé qui passaient pour les pires des pécheurs dans la tradition juive… ?


Seigneur Jésus, toi l’envoyé du Père, tu es venu rejoindre notre humanité longuement préparée à ta venue par le don de l’alliance qui fut fait à Noé et à tous ceux qui lui ont succédé. Dans son infinie patience, le Père a poursuivi son projet de salut sur tous les hommes. Béni sois-tu, toi le juste, qui es venu nous apporter ce salut.

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