Je vous ai écrit, tout petits
enfants, que vous avez connu le Père.
Je vous ai écrit, pères, que vous avez connu Celui qui est dès le
commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, que vous êtes forts, que la Parole de
Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le Mauvais.
1 Jn 2, 14
Viens
Esprit de Jésus, conduis-nous sur le chemin de l’Evangile.
Viens
Esprit de Jésus, fais de nous les disciples de Jésus.
Je vous ai écrit, tout
petits enfants, que vous avez connu le Père.
On a l’impression que Jean se répète. Mais il y a quelques variantes
par rapport aux versets précédents. Il écrit : « je vous ai écrit »
et non plus « je vous écris ». Il atteste ainsi d’un message déjà
donné, transmis. Sa parole n’est pas nouvelle, elle est comme la parole de l’enseignant
qui répète inlassablement pour que sa parole pénètre les cœurs. Il atteste de
cette nécessité de redire, reprendre. Comme nous découvrons la nécessité de
lire la Parole chaque jour. C’est un aliment aussi vital que le pain quotidien
pour qui veut marcher dans la voie où Jésus lui-même a marché. Il écrit cette
fois « tout petits enfants » et non plus « petits enfants ».
Simple variante de style ? Jésus a utilisé le même terme au bord du lac
après la résurrection. Terme affectueux. Le deuxième membre de la phrase est
neuf par rapport au verset 12. Ici, s’adressant à toute la communauté des
disciples de Jésus, Jean affirme qu’ils ont connu le Père. Ainsi tout disciple,
cheminant dans la communauté, fait l’expérience du Père, et peut se reconnaître
son enfant. Le Christ l’a révélé, pour que chacun puisse à son tour le
connaître.
Je vous ai écrit, pères, que
vous avez connu Celui qui est dès le commencement.
Ici, seule différence par rapport au verset 13 : le passé « je
vous ai écrit » au lieu du présent : « je vous écris ». Il
y a quelque chose d’accompli, de définitif. C’est écrit. Jean le sait, le
confirme. Les disciples n’ont pas à douter de leur expérience fondatrice dans
la foi baptismale. Ils connaissent le Père, lui qui est dès le commencement. Et
ils ont part à cette paternité.
Je vous ai écrit, jeunes
gens, que vous êtes forts,
Jean ici introduit un nouvel élément : vous êtes forts. D’où vient
cette force ? il va s’empresser de le dire
que la Parole de Dieu
demeure en vous,
La force est dans cette présence de la Parole de Dieu en eux. Ainsi
doit-il en être de chaque chrétien. Nourris de la Parole nous pouvons avancer
sur le chemin de la vie, éclairés par celle-ci, fortifiés par elle. Et cette
Parole ne fait pas que passer dans nos cœurs, elle s’y inscrit, elle demeure. La
Parole peut aussi être comprise comme Jésus lui-même, qui est le Verbe, la
Parole de Dieu. La force en nous n’est pas de nous. Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi, s’était
exclamé saint Paul. Nous sommes appelés à la même expérience, à la même
communion de vie avec Jésus.
et que vous avez vaincu le
Mauvais.
St Jean reprend ici à l’identique le formule du verset 13. Mais le fait
qu’il a inséré les deux autres stiques ici, nous font comprendre que cette
victoire est due à la Présence de la Parole de Dieu dans le cœur des fidèles.
Par cette inhabitation divine, le croyant est fort, il est victorieux du
Mauvais.
Seigneur, béni sois-tu pour la Parole que nous recevons chaque jour. Béni
sois-tu pour ta présence en nos cœurs. Tu es notre force, tu es notre victoire
sur le Mal. Seigneur, conduis, ensemble sur tes chemins.
1 commentaire:
Merci pour ce commentaire qui me rejoint et me conforte dans la confiance qui m'est donnée pour vivre cette journée.
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