Ac 12
16 Pierre cependant continuait à frapper. Ils ouvrirent
enfin : c’était lui ; ils n’en revenaient pas.
Esprit saint, ouvre
des chemins en nos cœurs, rends-les prêts à vivre ton aujourd’hui.
Pierre cependant
continuait à frapper : qu’a ressenti Pierre derrière la porte close ?
Comment a-t-il interprété l’immobilisme de ses frères ? Quelles pensées
lui sont passées par l’esprit ? A-t-il éprouvé la joie parfaite définie
par St François à propos de la porte des frères qui ne s’ouvre pas ? En
tous cas, il ne renonce pas.
Ils ouvrirent
enfin : c’était lui : quand ils eurent fini de discuter, ils
firent « enfin » le geste évident : ouvrir la porte. Et ensuite ?
Luc ne raconte pas qu’ils l’embrassèrent, qu’ils le firent entrer avec empressement.
Non, il donne simplement le résultat : c’est bien Pierre qui frappait.
Comme si seul importait de savoir qui avait raison.
ils n’en revenaient
pas : et cela se traduit pas un brouhaha auquel Pierre va devoir
mettre fin, mais qui, pour le moment, traduit surtout leur difficulté à entrer
dans l'événement, aussi espéré soit-il. A la place de céder à la joie, d’accueillir
Pierre comme il se doit, ils sont tous là avec leur raisonnement, avec la
distance intellectuelle entre ce qu’ils conçoivent comme possible et ce que
leurs yeux doivent bien constater.
Seigneur Jésus, bien souvent nous n’en revenons pas. Que ce
soit l’infini de ta bonté et de ta miséricorde qui nous laisse sans voix, et
non pas notre incompréhension devant ton action.
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