Actes 8, 34-35
Seigneur,
envoie nous des lecteurs de ta Parole, qu’ils nous expliquent ton message.
Seigneur
donne-nous un cœur qui écoute. Que ta Parole guide nos pas au chemin de la vie.
Prenant la parole l’eunuque
dit à Philippe : « Je te prie : de qui le prophète dit-il ceci ?
De lui-même ou bien de quelqu’un d’autre ? »
L’eunuque et Philippe font un véritable
partage de lectio. Ils ont lu le texte, et se laissent interroger par lui. L’eunuque
a lu une parole qui lui reste énigmatique. Face au texte il s’interroge, et il
interroge Philippe. De qui parle ce texte ?
Philippe ouvrant la bouche
On passe de la parole écrite dans un livre,
un rouleau, à l’échange de paroles. Luc note de façon solennelle :
Philippe ouvre la bouche…
commença à partir de ce texte à lui annoncer
la Bonne Nouvelle de Jésus.
Et Philippe donne ici une clé de lecture de
l’Ecriture qui sera bien souvent utilisée par les Pères de l’Eglise. Il fait
une véritable exégèse du passage, en trouvant la clé de lecture en Jésus. C’est
en Jésus que toute l’Ecriture prend sens, c’est vers lui qu’elle est orientée.
Jésus sur le chemin d’Emmaüs, avait repris toute l’Ecriture pour montrer
combien elle annonçait la passion résurrection de Jésus. Son disciple Philippe ici
part de l’Ecriture pour annoncer Jésus. Annoncer la Bonne Nouvelle, on aurait
pu traduire évangéliser. Philippe est catéchète, missionnaire, il prend la
parole de l’Ecriture et la partage comme un bon pain, il en dévoile le sens
pour l’eunuque.
Béni sois-tu, Seigneur, pour ceux et celles
qui nous guident dans notre lecture de la Parole. Béni sois-tu pour ceux et
celles qui accompagnent nos chemins de foi, nous dévoilant ton mystère.
Seigneur, sois présent à nos lectio, à nos
partages de ta Parole, grave cette Parole en nos cœurs, inscrit-la dans le
quotidien de nos existences.
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