Luc 20, 34-35
Viens Esprit de Jésus,
augmente en moi la foi, et donne-moi d’accueillir ces paroles.
Et Jésus leur dit :
Jésus prend la peine de répondre, il ne balaie pas d’un simple revers la
question, comme inappropriée, ou inintéressante. Il prend le temps d’aborder
avec eux la question, en partant de plus loin que le cas concret qui lui est
proposé. Il repart de la réalité de la résurrection mise en cause par les
sadducéens.
les enfants de ce temps-ci se marient et se
font épouser,
Jésus va distinguer deux temps, deux mondes pourrait-on dire, deux
temps non pas successifs ; mais qui se chevauchent quelque peu. Ce
temps-ci est l’ère que nous connaissons, en laquelle nous vivons. En laquelle
les personnes se marient, ont des enfants… on pourrait reprendre toutes les
activités humaines, le travail, la nourriture, le repos, la détente, la vie
sociale, économique, politique, religieuse…
mais ceux qui ont été jugés
dignes d’avoir part à ce temps-là et la résurrection des morts, ne se marient
ni ne se font épouser.
L’autre temps, est un moins connu, il est pressenti, c’est le temps, l’univers
de l’au-delà. Au-delà de la mort, par-delà la mort, et Jésus présente alors la
résurrection comme le passage qui relie ces deux temps d’une existence. Il ne
décrit pas la vie au-delà, mais donne un élément qui répond à la question qui
lui a été posée : on ne s’y marie plus… La pensée sur l’au-delà est tâtonnante,…
est-ce parce que l’on n’en sait pas grand-chose qu’il faut la nier ? Jésus
avertit que cette vie est bien réelle mais autre : on ne s’y marie pas… si
dans la vie présente, les sadducéens voyaient dans le mariage et la procréation
une manière de se perpétuer, puisqu’ils ne croyaient pas en la résurrection,
Jésus replace le mariage et la procréation dans la vie de l’aujourd’hui, et
ouvre un regard vers une autre vie… en Dieu.
Seigneur, donne-nous d’accueillir la vie que tu nous donnes, garde nos cœurs
à ton appel, à vivre de toi, par toi, en toi.
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