Luc 18, 11-12
Viens Esprit de Jésus,
purifie mon cœur, pour qu’il puisse prier
Viens mettre en mon cœur les
mots qui plairont au Père.
Le pharisien se tenant
debout priait ainsi en lui-même
Debout est une belle position de prière. C’était une position d’usage
pour le peuple juif du temps de Jésus.
Fr Bovon signale que l’on peut comprendre ce verset de deux manières :
Le Pharisien se tenant debout,
pour lui-même, priait ainsi… ou Le Pharisien
se tenant debout priait ainsi en lui-même. La première donne à penser par
rapport au publicain qui n’osait pas avancer, que lui le Pharisien, était comme
dans l’ostentation de lui-même… les caricaturistes auront tôt fait de lui faire
bomber le torse, et de lui mettre un gros cou… la deuxième manière de traduire,
nous donne l’impression d’une prière qui s’adresse plus à lui-même qu’à Dieu,
il a bonheur à énumérer, à se remémorer ses bonnes œuvres… Quel Dieu prie-t-il ?
y a-t-il quelqu’un au-delà de son contentement de soi ?
« O Dieu, je te rends grâce car je ne
suis pas comme le reste des humains,
S’adressant à Dieu, cet homme se place directement en relation de
comparaison avec les autres humains. D’où vient ce besoin de se comparer ?
Souvent la comparaison mène à la jalousie, à la rivalité… D’où vient ce besoin
de se sortir du lot commun de l’humanité ?
voleurs, injustes, adultères,
l’éternelle tentation de ne voir que le mal chez les autres, de
diaboliser les autres…
ou bien aussi comme ce
publicain.
Éternelle tentation de jauger les autres aux apparences… si c’est un
publicain c’est un mauvais !!!
Je jeûne deux fois par semaine, je paie la
dîme de tout ce que j’acquiers. »
Les observances doivent nous aider à discipliner nos vies, à laisser le
primat de Dieu, de l’amour de Dieu et des autres l’emporter. Si les observances
servent à s’enorgueillir… elles perdent toute utilité. Elles deviennent même
nuisance !
Seigneur, toi tu regardes les êtres avec les yeux du cœur, tu vois en
chacun la beauté intérieure. Donne-moi ton regard, qui découvre les êtres.
Donne-moi de vivre hors de ce circuit de la comparaison, de la compétition, de
la rivalité ou de la jalousie. Apprends-moi à vivre simplement, de la vie que
tu m’as donnée. Pour ta joie, pour la joie de mes frères et sœurs, pour ma
joie.
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