Luc 18, 13
Viens Esprit de vérité, fais-moi
tenir devant le Père, telle que je suis
Viens Esprit de communion, que
je prie en toute simplicité
Par contre,
Jésus bâtit sa parabole en opposant les deux hommes, leurs attitudes,
leurs prières, il force jusqu’à la caricature, pour nous faire réaliser son
message…
le publicain, se tenant à distance
A distance de qui ? de quoi ? le texte ne le dit pas. Mais la
distance nous suggère une marque de respect, le publicain ne s’impose pas, il
est là comme un mendiant… mais il est là !
ne voulait même pas lever
les yeux vers le ciel,
c’est une décision de sa part de ne pas lever les yeux, nul ne l’en
empêche, et lever les yeux étaient attitude fréquente en la prière. Lui ne se
le permet pas,… il garde une attitude humble, et non conquérante…
mais il frappait sa poitrine
en disant
se frapper la poitrine : on retrouve ce geste lors de la passion
de Jésus, les femmes en le voyant se frappaient la poitrine. Signe de deuil,
signe de repentir… signe d’humilité une fois de plus
O Dieu, sois moi
favorable, à moi, le pécheur.
Souvent on traduit « aie pitié »… mais en fait le terme grec
utilisé n’est pas le eleison utilisé ailleurs. Le publicain dans son attitude
humble et respectueuse, n’en est pas moins confiant en Dieu. Il lui demande de
lui être favorable, de restaurer leur relation, de le réconcilier à lui. Il se
reconnaît pécheur, mais il espère en son Dieu.
Jésus, apprends-moi à prier en toute simplicité et vérité, en toute
humilité, comme ce publicain que tu me proposes à contempler. Qu’il m’enseigne
par sa confiance ton visage de bonté, ton désir de nous réconcilier avec toi,
encore et toujours !
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