Luc 18, 16
Viens Esprit d’accueil et de
liberté
Viens Esprit de communion
Mais Jésus les appela à lui
en disant :
Jésus refuse qu’on empêche les personnes de lui porter les bébés. Mais
de plus, il les appelle à lui !
« Laissez les petits enfants venir à moi
et ne les empêchez pas.
Insistance de cette formulation. Jésus dit d’abord en positif, « laissez
venir à moi », puis en négatif : « ne les empêchez pas ».
Il nous invite à ne pas réglementer l’accès à lui. A laisser… dépossession
de nos manières de poser des conditions, de placer des frontières, des limites…
« laissez venir à moi » dit Jésus. A cette époque, cette parole
considérait les petits enfants… ne devrais-je pas aussi l’accueillir comme une
parole concernant tous les exclus et les marginalisés d’aujourd’hui…
En effet, à leurs semblables
est le Royaume de Dieu. »
Et la justification de Dieu tombe de façon tranchante ! Le
Royaume est à leurs semblables. Le Royaume non pas un territoire, mais un monde
nouveau, fondé sur l’amour de Dieu. L’accès y est en priorité pour ces petits. A
l’époque de Jésus, l’enfant n’avait aucune considération, il était compté pour
rien. Jésus par cette déclaration retourne la vision de ses contemporains. Ceux
que vous ne considérez pas, Dieu lui en a égard !
Seigneur, tu fais sauter nos barrières, nos catégories, et tu te
tournes vers le plus petit. Tu l’accueilles auprès de toi. Tu lui partages ton
amour. Fais-nous un cœur accueillant, semblable au tien. Et donne-nous de
devenir semblables aux petits, qui ne comptent pas sur eux-mêmes pour se faire
valoir, mais qui misent uniquement sur l’amour qui les accueille.
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