Luc 18, 15
Viens Esprit de Jésus, viens
Esprit de bonté et d’accueil
Viens Esprit de l’éternelle
enfance et innocence de Dieu
Ils lui présentaient même
les bébés, pour qu’il les touche.
Luc passe sans transition de la parabole du pharisien et du publicain,
à ce récit. Comme si la foule interrompait le discours de Jésus. La parabole
nous a montré un publicain qui se présentant devant Dieu, dans le Temple, en
ressort justifié. Maintenant nous voyons des bébés présentés à Jésus, par leurs parents, ou leurs proches. Ils sont par eux-mêmes trop petits que pour venir à Jésus. Dans la société de l’époque, l’enfant n’était pas considéré… que dire du bébé. Et voici qu’ils sont présentés dans l’attente que Jésus les touche. Luc revient plusieurs fois sur le « toucher » de Jésus. Qu’est-ce que les gens attendaient de ce « toucher » ? Une bénédiction ? une reconnaissance ? une guérison ? un salut ?
Voyant cela les disciples les rabrouaient.
Les disciples jouent les services de l’ordre ! Veulent-ils
réglementer l’accès à Jésus, protéger Jésus ? Considèrent-ils que les bébés ne méritent pas
d’attention ?
Seigneur, je te regarde, je regarde notre désir de nous approcher de
toi, de te présenter tous ceux qui nous sont chers, plus spécialement ceux qui
sont en fragilité.
Je te regarde, et je regarde aussi notre tentation de t’accaparer, de
décider pour toi, quel sera ton quotidien, qui pourra s’avancer vers toi…
Seigneur, fais moi grandir en liberté, que je te respecte toujours
davantage, que mes gestes, mes paroles soient toujours plus accordés à toi.
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