Liturgie de la Parole 2e mercredi Avent
Accueil : Isaïe 40, 25-31
« Levez les yeux et voyez… Le Seigneur ne fatigue ni ne se lasse, insondable est son intelligence. Il donne la force à celui qui est fatigué, à celui qui est sans vigueur il procure le réconfort…ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur renouvellent leur force, ils déploient leurs ailes comme des aigles, ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer. »
Jésus-Christ notre Seigneur a fait siennes ces paroles d’Isaïe : « moi, je vous soulagerai, je vous procurerai le repos ».
Commentaire : Matthieu 11, 28-30
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai, je vous procurerai le repos »
Encore bien que nos politiciens n’aient pas eu l’audace de faire de cette invitation de Jésus un slogan électoral : « Votez pour moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai, je vous procurerai le repos ». Ce serait l’hypocrisie poussée à son paroxysme. En effet, je ne peux m’empêcher de voir beaucoup de similitudes entre les comportements des gens religieux de l’époque de Jésus et ceux d’un bon nombre d’hommes politiques qui nous gouvernent. Des gens religieux que Jésus a par ailleurs traité d’hypocrites puisque ceux-là n’hésitaient pas à lier et imposer de pesants fardeaux sur les épaules des gens, surtout des plus vulnérables. Des fardeaux, soit dit en passant, pour lesquels ils n’étaient pas prêts à remuer le petit doigt ! J’arrête ici la comparaison car, figurez-vous, ce n’est pas le sujet… encore que !
Même si Jésus ne transige pas avec des comportements qui vont à l’encontre de ce qui est juste et bon pour les hommes, il ne propose pas d’éradiquer nos souffrances comme par magie. Il ne nous retire pas du monde, là où nous sommes amenés à vivre et affronter les contradictions du monde et ses épreuves, son rejet et ses trahisons mais Jésus balise la route.
Il est capable de nous indiquer le vrai chemin, la voie qui procure le « repos… pour nos âmes ».
Le mal est ce qui ronge, affecte et détruit notre âme. Toute la volonté du monde et toute l’énergie que nous pouvons développer ne suffisent pas à trouver des réponses à nos problèmes car il arrive parfois que le poids des difficultés est si lourd qu’il devient impossible d’avancer et surtout de trouver la paix et la joie intérieure. Ainsi, nous arrive-t-il d’être découragés, voire de perdre le goût de la vie, d’être tristes au point de ne plus avoir de réelle motivation pour avancer. Cette réalité-là peut être la nôtre mais, en tous cas, elle nous côtoie tous les jours.
« Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école » dit Jésus
Faire équipe avec Jésus, se laisser enseigner, être ses « appreneurs » et disciples, nous demande de faire des efforts. C’est une exigence. Ce qui va nous encourager et nous motiver, c’est de voir Jésus, l’autorité qu’il reçoit de son Père et sa bienveillance infinie pour nous les hommes. « Son regard est une promesse. Il regarde les gens comme personne les regarde et il regarde ceux que personne ne regarde » nous dit Raphaël Buyse. Jésus se donne à nous corps et âme, l’expression est juste et belle. Il renouvelle nos forces et stimule nos actions, nos élans d’espérance et surtout de confiance en lui, de foi en Dieu.
« Vous trouverez soulagement pour vos âmes ».
Je nous souhaite de recevoir cette parole de douceur et de soulagement, particulièrement en ce temps d’avent où nous sommes invités à un retournement et à faire de notre cœur un berceau pour accueillir Jésus notre sauveur.
Invitation au Notre Père
Seigneur notre Dieu, Toi la Source de la vie, toute joie nous vient de toi. Dans la foi et la confiance, accueillons ces paroles de bienveillance et tournons notre prière vers Celui qui est notre Père.
Raymond le 10 décembre 25
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