(Sr Marie-Jean Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
Dans
la 2e lettre à Timothée que nous entendrons en ce jour de fête, Paul
proclame : « Luc est seul avec moi ».
Ces
deux collaborateurs, Luc et Paul, peuvent s’attribuer ce que l’Apôtre exprime
dans cette même épître :
« Le
Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la
proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les
nations l’entendent »
Tel
est bien le socle sur lequel s’appuient la prédication des disciples et la mise
par écrit des évangélistes.
C’est
aussi sur ce socle que nous pouvons avancer dans notre chemin de foi…
Et
s’ensuit l’invitation de Jésus dans l’évangile de ce jour :
« La
moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le
maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson »
Laissons-nous guider par cette demande de Jésus et mettons en œuvre l’engagement du psalmiste : « Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits… »
Pour mieux comprendre le sens de l’appel des 72 dans l’évangile de ce jour, je vous propose un commentaire de Jean Danièlou[1].
Notre Père
Comme Jésus nous le recommande, prions « le maître de la moisson » avec les mots que son Fils nous a appris…
Prière
Dieu notre Père, tu as rempli de « force (les Sts Paul et Luc), pour que, par (eux), la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent ». Accorde-nous de puiser notre propre force et notre inspiration dans leur enseignement, afin que nous puissions proclamer par nos paroles, nos actes et toute notre vie « Le règne de Dieu s’est approché ». Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Bénédiction
Que
le Seigneur nous bénisse et nous garde…
[1] Parole de Dieu, langage des
hommes, tome 2, textes non bibliques pour l’année liturgique présentés par
Philippe de Lignerolles et éliane Guignard,
Paris, Les éditions de l’Atelier,
1996, p. 403.
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