Es 63
04
Ce jour de vengeance, mon cœur y pensait :
l’année
des rédemptions était venue.
05
J’ai regardé : personne pour m’aider ;
stupéfait,
je restais sans appui.
Alors
mon bras m’a sauvé, ma fureur fut mon appui.
06
J’ai écrasé des peuples dans ma colère,
je
les ai brisés dans ma fureur,
et j’ai
répandu à terre leur sang.
Viens Esprit Saint, toi le Consolateur,
viens nous éclairer en ce jour.
Ce jour de vengeance, mon cœur y pensait :
l’année des rédemptions était venue : Chouraqui dit « Oui, c’est jour de vengeance en mon cœur ;
l’année de mes rachetés est venue ». Vient donc le temps du salut tel
qu’inscrit dans le plan de Dieu, dans son désir de sauver.
En 61,2 Esaïe lui-même a déjà explicité :
« pour annoncer une année de grâce de l’Éternel et un jour de vengeance de
notre Dieu ; pour consoler tous les affligés » : cette vengeance
contre le mal est prélude à une année « de rédemption », autrement
dit « une année de grâce » car ce salut est offert tel un don, un don destiné
à « consoler ». L’idée de « consolation » est chère à Esaïe
et, pour nous, annonce la venue du Consolateur.
J’ai regardé : personne pour m’aider ;
stupéfait, je restais sans appui : reprise, insistance sur la solitude
qui nous fait penser à celle de Jésus sur la croix : « pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Alors mon bras m’a sauvé, ma fureur fut mon
appui : J’ai écrasé des peuples dans ma colère, je les ai brisés dans ma
fureur, et j’ai répandu à terre leur sang : expressions qui nous sont
étrangères, nous suggérant seulement combien la volonté de Dieu de nous sauver
est plus forte que tous les « ennemis », toutes les formes d’opposition,
tous les obstacles.
Seigneur
Dieu, avec toi chaque jour est jour de rédemption, jour de grâce. Donne-nous d’accueillir
cette grâce, qu'elle nous guide et nous soutienne. Donne-nous de rester en ta
présence au milieu de nos frères.
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