Es 64
7
Mais maintenant, Seigneur, c’est toi notre père.
Nous
sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes :
nous
sommes tous l’ouvrage de ta main.
8
Seigneur, ne t’irrite pas à l’excès,
ne te
rappelle pas la faute à jamais.
Ah,
de grâce, regarde : tous, nous sommes ton peuple !
Viens
Esprit Saint, regarde-nous, éclaire-nous, façonne-nous !
Mais maintenant, Seigneur, c’est toi notre
père : le prophète fait de nouveau volte-face : il vient de
décrire le peuple « au pouvoir de ses fautes »… et un « mais
maintenant » change du tout au tout la perspective. Revoici la belle
profession de foi déjà énoncée au dernier verset du chapitre précédent : « c’est toi notre père ! »
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous
façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main : « nous sommes l’agile »…
et tu es le potier. Ces mots-là, on ne peut les dire que dans l’amour et la
confiance, on ne peut les dire qu’à un père qui veut tout le bien possible à
ses enfants, qui veut tout leur donner. Oui, nous sommes l’ouvrage de ses mains,
lui notre créateur. Quel beau titre : être ouvrage dans la main du Père !
Seigneur, ne t’irrite pas à l’excès, ne te
rappelle pas la faute à jamais : la conscience de la faiblesse de l’homme
est toujours présente…
Ah, de grâce, regarde : tous, nous sommes
ton peuple ! : reste alors le cri de la prière : Ah, de grâce ! Mais ce cri aussi est confiant : regarde ! Il ne s’agit
pas de se dérober mais bien de désirer le regard de Dieu sur nous. Nous pouvons
ainsi prier avec le psaume 138 « Tu
me sondes et me connais... tu m’as façonné dès le sein de ma mère… regarde
la merveille que je suis »
Seigneur
Dieu, regarde ton peuple, ouvrage de tes mains.
Toi, mon
Dieu et Père, modèle-moi, façonne-moi, transforme-moi de plus en plus à ton
image.
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