Is
62
v.
1 : « Pour la cause de Sion, je ne me tairai
pas, et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse que sa justice ne paraisse dans la
clarté, et son salut comme une torche qui brûle »
Le prophète se fait le
porte-parole de la joie de tout son peuple ! Ce chapitre 62 poursuit le
mouvement esquissé au chapitre précédent :
« Pour la cause de
Sion, je ne me tairai pas… »
Sion est un autre nom
pour Jérusalem, la cité après laquelle tout le peuple aspirait pendant l’exil.
Pour cette cité, la leur,
les exilés ne pouvaient se taire ! Leur joie lui était naturellement liée…
Le prophète
renchérit :
« et pour Jérusalem,
je n’aurai de cesse… »
Quel est donc l’objet de
son aspiration ? De sa quête ? De son attente impatiente ?
« Que sa justice ne
paraisse dans la clarté, et son salut comme une torche qui brûle »
Il est question de
justice et de salut…
Si l’on se replonge dans
le contexte de l’exil à Babylone au 6e siècle avant Jésus-Christ, la
justice et le salut manquaient certainement : privation de liberté, destruction
du Temple, empêchement d’honorer Dieu et de respecter la Loi.
Le prophète appelle une
justice qui pourra se concrétiser et se répandre à l’entour.
Mais aussi, un salut,
comme une torche qui brûle, visible et prête à embraser toutes les nations.
Le verset est bien
d’actualité !
Combien de personnes,
combien de peuples n’aspirent pas à une justice, à un salut ?
La prière du psalmiste
peut les rejoindre… Le verset du psalmiste peut nous rejoindre là où nous
sommes, pour nous redire la présence du Seigneur et nous rappeler la situation
de tant d’hommes et de femmes sur notre terre.
Notre prière peut
rassembler toutes les intentions de notre humanité. Nous pouvons alors demander
à Dieu :
Aide-nous à collaborer à
ta justice, Seigneur, à travailler à ton salut !
Amen
sr Marie-Jean
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