Es 63
19 Nous sommes comme des gens que tu n’aurais jamais gouvernés, sur lesquels ton nom n’est pas invoqué. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face,
19 Nous sommes comme des gens que tu n’aurais jamais gouvernés, sur lesquels ton nom n’est pas invoqué. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face,
Viens
Esprit Saint, déchire les cieux et descend sur nous !
Nous sommes comme des gens que tu n’aurais
jamais gouvernés, sur lesquels ton nom n’est pas invoqué : le
prophète, le peuple, a l’impression que Dieu ne l’accompagne plus comme avant.
La traduction liturgique traduit par « jamais » là où la TOB dit
« depuis longtemps ». En faisant mémoire, Israël peut se souvenir
qu’il a été le peuple élu, et reconnaître alors qu’il l’est donc toujours. Il
lui reste à se conduire en conséquence.
Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu
descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face : il est
fort, il résonne, ce cri, cet appel, ce désir… « si tu déchirais les cieux ! ». Si les cieux n’étaient
pas loin au-dessus de la terre, s’il pouvait y avoir un lien entre les deux… si
Dieu lui-même pouvait « descendre » jusqu’à l’homme, jusqu’à s’incarner
en une femme pour partager notre existence…
Et il est un
moment où Jésus lui-même a vu les cieux se déchirer (Mc 1,10) et c’est l’Esprit
qui est alors « descendu », descendu sur Jésus, tandis que la voix du
Père se faisait entendre. Oui, les cieux se sont déchirés et la Trinité
intervient pour réaliser les promesses divines.
Seigneur
Jésus, tu es un Dieu proche, toi qui t’es fait homme et a partagé nos chemins.
Tu es venu nous révéler le Père, nous faire prendre conscience de notre
filiation, de notre fraternité. Béni sois-tu.
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