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31 On cherchait à le tuer quand cette
nouvelle parvint au tribun de la cohorte : « Tout Jérusalem est sens
dessus dessous ! » 32 Il rassembla immédiatement
soldats et centurions, et fit charger la foule : à la vue du tribun et des
soldats, on cessa de frapper Paul.
Esprit
Saint, habite nos pensées et nos cœurs afin qu’ils ne se laissent pas emporter
sur des voies qui ne sont pas les tiennes.
On
cherchait à le tuer : ni
plus ni moins ! Réaction extrême, justice populaire hors-la-loi… Volonté
de protéger sa « religion », ses rites, par le crime… en quoi une
simple rumeur peut se transformer en menace telle qu’elle aveugle une foule.
quand
cette nouvelle parvint au tribun de la cohorte : « Tout Jérusalem est
sens dessus dessous ! » : la nouvelle parvient directement en haut lieu, au
responsable de l’ordre dans la ville. On lui annonce donc que la ville où il
exerce son pouvoir policier et militaire est en parfait désordre !
Il
rassembla immédiatement soldats et centurions : sous ses ordres, il a les centurions
qu’il envoie au plus vite sur place.
et
fit charger la foule : nous
sommes en pleine scène d’émeute et l’armée charge…
à
la vue du tribun et des soldats, on cessa de frapper Paul : mais la simple approche de la force
militaire suffit à calmer ceux qui se déchaînaient contre Paul : le jeu n’en
vaut pas la chandelle…
Le sujet reste
impersonnel : la foule n’a pas de nom, pas de visage, elle se tourne en
bloc et sans réflexion vers un ennemi commun, qu’elle se crée quasi de toutes
pièces. Pourquoi la foule est-elle si prompte à agir envers un simple individu,
pourquoi est-ce dans la volonté de tuer qu’elle se sent exister, alors
que, finalement, il n’y a envers elle aucune menace ?
Seigneur Jésus, tu as
connu la foule qui condamne. Sois auprès de tous les innocents, de tous ceux
qui sont menacés au nom d’idéologies, de tous ceux qui se laissent embrigadés
dans les mouvements de masse au nom d’un dieu qui n’existe pas.
1 commentaire:
Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail avec des photos d'exécutions en groupes, d'égorgements de décapitations, de gens torturés sur une croix... en Syrie...avec le sourire et la fierté des bourreaux. Les 3 otages occidentaux décapités ne sont que les arbres qui cachent une forêt d'exactions sans nombre.
Deux mille ans plus tard, à répétition, tout continue malgré une prise de conscience et un éveil à être vigilent pour bannir l'inacceptable.
Honte et dégoût pour cette cruauté bestiale.
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