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37 Au moment où on allait le faire
entrer dans la forteresse, Paul dit au tribun : « Pourrais-je te dire
un mot ? » – « Tu sais le grec ? lui répondit-il. 38
Ce n’est donc pas toi l’Egyptien qui, ces derniers temps, a soulevé et emmené
au désert quatre mille sicaires ? »
Esprit
saint, habite notre regard, notre parole, sois au cœur de toutes nos
rencontres.
Au
moment où on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au
tribun : « Pourrais-je te dire un mot ? » : Paul vient d’être frappé par la foule,
enchaîné par les soldats, et le voilà même porté par ceux-ci… Les cris de mort
résonnent juste derrière eux… et Paul s’adresse poliment au tribun… il le croit
donc capable d’entendre ce qu’il a à lui dire. Quel contraste entre la foule vociférante
où plus rien ne s’entendait et cette parole claire de Paul prononcée d‘homme à
homme…
Tu
sais le grec ? lui répondit-il. Ce n’est donc pas toi
l’Egyptien qui, ces derniers temps, a soulevé et emmené au désert quatre mille
sicaires ? : bien
que n’ayant obtenu aucun renseignement (v.34), le tribun a donc son idée sur
son prisonnier… et il est tout-à-fait à côté de la réalité. Bien sûr l’épisode
des sicaires était sans doute une menace pour les Romains : ce mouvement
de nationalistes juifs extrémistes a d’ailleurs été rapporté par l’historien
Josèphe. Il était donc plus connu que la prédication de Paul ! Mais tout a
priori fait froid dans le dos : ah, ce n’est pas toi ? Ce n’est pas
toi qui… que… Que de jugement porté sur cette base !
Seigneur Jésus,
donne-nous de poser ton regard sur tout homme : un regard accueillant et
sans préjugé, donne-nous de voir seulement un frère en chacun.
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