Ac 21
1 Après
nous être arrachés à eux et avoir repris la mer, nous avons mis le cap droit
sur Cos ; le lendemain, sur Rhodes, et de là sur Patara. 2
Trouvant un bateau en partance pour la Phénicie, nous sommes montés à bord et
nous avons pris la mer. 3 Arrivés en vue de Chypre, nous avons
laissé l’île à bâbord pour faire route vers la Syrie et nous avons débarqué à
Tyr, où en effet le navire devait décharger sa cargaison.4 Nous
sommes restés là sept jours, car nous y avions découvert les disciples ;
poussés par l’Esprit ceux-ci disaient à Paul de ne pas monter à
Jérusalem.
Esprit saint, fais que
nous ayons le souci, dans le quotidien et les rencontres de ce jour, d’agir
selon ta parole.
Après nous être arrachés à eux et
avoir repris la mer, nous avons mis le cap droit sur Cos ; le lendemain,
sur Rhodes, et de là sur Patara. Trouvant un bateau en partance pour la
Phénicie, nous sommes montés à bord et nous avons pris la mer : pour la troisième fois, Luc parle en
« nous », il s’inclut donc dans le récit : ce passage au pluriel
nous montre combien tous – et lui-même en particulier – ont ressenti la
tristesse et l’angoisse de la séparation. Son verbe aussi est fort : ils
se sont « arrachés » à leurs frères et sœurs de Milet et d’Ephèse.
Arrivés en vue de Chypre, nous avons
laissé l’île à bâbord pour faire route vers la Syrie et nous avons débarqué à
Tyr, où en effet le navire devait décharger sa cargaison : la description précise des étapes se
poursuit ; Luc souligne toujours qu’ils ont accompagné Paul dans chacune
de ces étapes, qu’ils ne l’ont jamais abandonné. Rien de les détourne de leur
détermination si ce n’est un arrêt imposé par les nécessités commerciales !
Le bateau doit décharger sa cargaison à Tyr.
Nous sommes restés là sept jours, car
nous y avions découvert les disciples :
et cela tombe bien car – il semble donc qu’ils l’ignoraient – ils y « découvrent »
des disciples. Pourtant, dès la dispersion successive à la mort d’Etienne, Luc
nous a signalé (11,19) que des disciples étaient passé jusqu’en Phénicie où se
trouve Tyr. En tous cas, quel que soit le lieu où Paul se trouvait, il se
renseignait sur la présence éventuelle de disciples, ne cherchant qu’à les
rencontrer.
poussés par l’Esprit ceux-ci disaient
à Paul de ne pas monter à Jérusalem :
l’Esprit Saint se contredit-il ? Paul a répété que c’était l’Esprit qui le
poussait à Jérusalem ! Il s’est même senti « prisonnier de l’Esprit »
(20,22) sur sa route vers Jérusalem. La TOB signale que cette expression « poussés
par l’Esprit » peut désigner des prophètes. Pressentant les épreuves que
l’apôtre allait devoir subir, ces frères en Christ, par amour pour lui et par
souci aussi pour les jeunes communautés et la propagation de la Parole,
pensaient qu’il était préférable qu'il restreigne ses déplacements.
Seigneur Jésus,
toi seul connais tes disciples ; donne-nous surtout ce regard qui
reconnaît en tout homme un frère.
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