lundi 15 septembre 2014

La grâce de Dieu

Ac 20
24 Je n’attache d’ailleurs vraiment aucun prix à ma propre vie ; mon but, c’est de mener à bien ma course et le service que le Seigneur Jésus m’a confié : rendre témoignage à l’Evangile de la grâce de Dieu.

Esprit Saint, donne-nous d’accueillir aujourd’hui au travers de la Parole le service que Dieu nous confie. 

Ce verset semble plus clair et plus significatif en sa traduction littérale :

Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse : il ne s’agit donc pas de n’attacher « vraiment aucun prix » à la vie ! Comme dans un sens mal compris de « perdre sa vie ». Il s’agit sans doute de ne pas lui donner une importance comme s’il s’agissait d’un « trésor précieux » à conserver « pour soi-même ». D’ailleurs cette affirmation elle-même n’est pas absolue mais s’enchaîne avec une condition : « pourvu que »

pourvu que j'accomplisse ma course avec joie : voilà une précision que la TOB a gommée et qui se trouve pourtant bien dans le texte grec : avec joie ! Paul est déterminé à poursuivre son but, et les mots se font ici sportifs, comme dans quelques passages des lettres : je m’élance vers le but, (Ph 3,14) ; dans le stade, tous courent, un seul remporte le prix (1Co 9,24). Cette course, il veut la mener jusqu’au bout, l’accomplir.

et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : « diaconia » : service, ministère… Ce que le Seigneur a donné à Paul, ce n’est pas un ordre de mission, ce qu’il lui a confié, c’est un service. Il se définira d’ailleurs comme « serviteur de Jésus-Christ » Et ce service, Paul l’a accueilli, il l’a « reçu ». Le grec nous montre l’attitude de Paul : il reçoit, il accueille le ministère, on pourrait même dire qu’il s’en saisit…

d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu : ce service, c’est l’annonce de la bonne nouvelle ; et ici Luc précise encore : cette nouvelle, c’est celle de la grâce de Dieu ; voilà qui est peu usité et invite à s’arrêter sur ce mot « grâce » auquel nous sommes un rien trop habitués : il résonne, en grec, comme le mot joie ! Et son sens est très large : grâce, beauté, mais aussi amour, bienveillance, service, respect… voilà qui nous dessine un peu le visage de Dieu dont émane cette grâce.


Seigneur Jésus, donne-nous d’accomplir notre course de ce jour dans la joie, dans le désir que tu puisses, au travers de nous, révéler ta bonne nouvelle et la merveille de ta grâce.

1 commentaire:

chemins de fraternité a dit…

Un chrétien est enthousiaste, en Theos, en Dieu. Et un ami prêtre, me disait : - Dieu nous aime infiniment et Il nous demande de l'aimer. Nous devons l'imiter dans nos relations avec les autres.
C'est le moteur de toutes les autres relations.