Un complot
fomenté par les Juifs contre lui au moment où il allait s'embarquer pour la
Syrie le décida à s'en retourner par la Macédoine. Il avait pour compagnons
Sopatros, fils de Pyrrhus, de Bérée ; Aristarque et Secundus, de Thessalonique
; Gaïus, de Dobérès, et Timothée, ainsi que les Asiates Tychique et Trophime.
Ceux-ci prirent les devants et nous attendirent à Troas. Nous-mêmes, nous
quittâmes Philippes par mer après les jours des Azymes et, au bout de cinq
jours, les rejoignîmes à Troas, où nous passâmes sept jours.
Actes 20, 3b-6
Viens, Esprit-Saint, révèle-nous la
Bonne Nouvelle de ce jour !
Viens, Esprit-Saint, montre-nous le
chemin qui mène à Toi !
« Un complot
fomenté par les Juifs contre lui au moment où il allait s'embarquer pour la
Syrie le décida à s'en retourner par la Macédoine »
Paul n’est pas au
bout de ses peines !
Malgré des séjours
plus ou moins longs, qui laissent deviner un temps d’accalmie, comme les trois
mois passés en Grèce (20, 2-3), des embûches se présentent sur son chemin.
Ce sont les Juifs
qui s’en prennent à Paul. Ce n’est pas la première fois. Cependant, le complot
doit être d’importance, puisqu’il contrecarre les projets du prédicateur :
de la Syrie, il retourne en Macédoine.
« Il avait
pour compagnons Sopatros, fils de Pyrrhus, de Bérée ; Aristarque et Secundus,
de Thessalonique ; Gaïus, de Dobérès, et Timothée, ainsi que les Asiates
Tychique et Trophime »
Dans cette situation de danger et d’inconfort, le verset
4 apporte un peu de consolation : sept noms y sont cités. Le narrateur se
fait précis, car ces compagnons ne sont pas sans visage. Ils ont un nom, un
lieu d’origine, une histoire, un cheminement surtout, avec Jésus et sous la
houlette de son apôtre Paul.
Le chiffre sept est symbolique : symbole de
plénitude, c’est un chiffre parfait.
Des villes sont citées : Bérée, Thessalonique,
Dobérès (proche de Philippes, selon un manuscrit) et Ephèse (en ce qui concerne
Tychique et Trophime : le terme d’« Asiates » indique leur
origine d’Asie). On y ajoute le nom de Timothée, qui rappelle un long chemin
parcouru et une fidélité inébranlable envers l’Apôtre (il apparaît au début du
chapitre 16).
Ces sept villes correspondent aux communautés fondées par
Paul. Ainsi, à l’animosité des Juifs, répond cette « couronne »
d’Eglises qui atteste de la fécondité du ministère paulinien.
« Ceux-ci prirent les devants et nous attendirent à
Troas »
Cette prévenance du groupe des sept confirme leur souci
du destin de Paul et leur volonté de le soutenir dans ses aventures.
« Nous-mêmes,
nous quittâmes Philippes par mer après les jours des Azymes et, au bout de cinq
jours, les rejoignîmes à Troas, où nous passâmes sept jours »
La mention des
« Azymes » fait référence à la fête de Pâque. Les références
liturgiques paraissent être déterminantes dans la vie de Paul : tantôt ce
sont les fêtes juives, comme ici, et tantôt les fêtes chrétiennes, comme au
verset suivant (« le premier jour de la semaine » : 20, 7).
Malgré des bouleversements extérieurs –
sous forme de dangers, de poursuites, de situations difficiles – la mention
liturgique semble être comme une ancre qui maintient la stabilité du
prédicateur.
Et, dans la
foulée, une autre source de réconfort est aussi mentionnée, à savoir celle de
l’amitié partagée entre tous ces serviteurs de la Bonne Nouvelle.
Sur notre route de chrétien(ne), tu places des compagnons
qui partagent avec nous la joie et le souci de l’annonce de la Bonne Nouvelle.
Envoie ton Esprit, Seigneur, pour que nous fassions de
ces solidarités des tremplins qui nous mènent toujours davantage vers
Toi !
Envoie ton Esprit, pour que qu’Il féconde notre vie !
Sr Marie-Jean
1 commentaire:
Dimanche 24 août. Alicia 6 ans nous rappelle que la famille est réunie aux grandes fêtes.
- C'est dommage que Thibault est malade. Il ne vient pas ! Mais il u aura encore St Nicolas, Noel, Päques.
Laissez venir à moi les petits enfants disait Jésus
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