vendredi 5 septembre 2014

Il partit pour la Macédoine



Après que le tumulte eut pris fin, Paul convoqua les disciples, leur adressa une exhortation et, après avoir fait ses adieux, partit pour la Macédoine. Il traversa cette contrée, y exhorta longuement les fidèles et parvint en Grèce, où il resta trois mois.

Actes 20, 1-3a

Viens, Esprit-Saint, révèle-nous la Bonne Nouvelle de ce jour !
Viens, Esprit-Saint, inspire-nous l’œuvre que tu espères de nous !

« Après que le tumulte eut pris fin… »
Le rassemblement au théâtre qui a retenu notre attention les jours passés se clôt par un apaisement. Tout est rentré dans l’ordre…

« … Paul convoqua les disciples, leur adressa une exhortation et, après avoir fait ses adieux, partit pour la Macédoine »
Et Paul ne s’attarde pas, car il veut honorer son projet « de traverser la Macédoine et l'Achaïe pour gagner Jérusalem » (19, 21).
Mais comme fondateur d’Eglises, Paul ne laisse pas les disciples sans un double secours : une exhortation et des adieux, c’est-à-dire le soutien de son enseignement et celui de son amitié.
Il peut alors rejoindre les deux disciples qu’il avait préalablement dépêchés en Macédoine : « deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste » (19, 22).

« Il traversa cette contrée, y exhorta longuement les fidèles et parvint en Grèce, où il resta trois mois »
Paul poursuit son voyage, en gardant bien à l’esprit son objectif de prédication : « Annoncer l'Évangile en effet n'est pas pour moi un titre de gloire ; c'est une nécessité qui m'incombe. Oui, malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! » (1 Co 9, 16).

Les voyages de Paul que nous rapporte le Livre des Actes nous livrent un enseignement qui peut nous interpeller, voire nous questionner. Une lecture superficielle peut donner l’impression d’une course effrénée, d’une prédication haletante, d’une multiplicité de voyages qui empêchent de reprendre son souffle…
Et pourtant, nous y découvrons aussi tout l’équilibre que suggèrent des annotations telles que « il resta trois mois ». Oui, Paul nous donne l’exemple de quelqu’un qui prend le temps d’accomplir son œuvre, pas avec paresse ou langueur, mais dans la profondeur que favorise la durée.

Ainsi, pouvons-nous aussi nous interroger sur notre mode de vie, notre façon d’articuler nos travaux, nos relations, nos engagements, nos loisirs… Laissons-nous au temps la possibilité de faire son œuvre ? Plutôt que de multiplier des activités superficielles, pouvons-nous offrir à celles qui nous sont prioritaires profondeur et intensité ?


Envoie ton Esprit, Seigneur, pour que nous discernions les chemins qui seront source de bonheur, de Joie et de Paix, pour nous et ceux qui nous entourent !
Envoie ton Esprit, pour que le programme de nos journées se laisse inspirer par Toi !

Sr Marie-Jean

1 commentaire:

chemins de fraternité a dit…

En montagne, les routes sont améliorées. Les anciens tracés sont toujours visibles. Ce fut d'abord des sentiers parcourus à pied. Aujourd'hui, les chemins appartiennent aux voitures mais la randonnée pédestre se développe. Des associations balisent.
- La marche permet de créer des espaces de rencontres pour traverser les différences.
dit Sébastien de Fooz, fondateur de Jorsala.
Ces hommes différents Paul les a pris le temps de les rencontrer.