Paul allait ouvrir la bouche,
quand Gallion déclara aux Juifs : « Si s’agissait d’un délit, ou de
quelque méfait éhonté, je recevrai votre plainte, Juifs, comme il se doit. Mais
puisque votre querelle concerne des mots, des noms et la loi qui vous est
propre, cela vous regarde. Etre juge en ces affaires, moi, je m’y refuse. »
Actes 18, 14-15
Viens
Esprit de Jésus, donne-nous d’accueillir ta Parole
Viens
Esprit de Jésus, habite nos cœurs et nos pensées, oriente les vers le Père
Paul allait ouvrir la
bouche, quand Gallion déclara aux Juifs :
On allait entendre un nouveau discours de
Paul, mais Gallion le coupe. Il intervient en répondant à ceux qui viennent de
trainer Paul devant lui.
« Si s’agissait d’un délit, ou de quelque
méfait éhonté, je recevrai votre plainte, Juifs, comme il se doit.
Il a entendu la plainte des Juifs, leur
accusation : Paul enseigne une manière de vivre le culte non conforme à la
loi. Il ne s’agit pas d’un délit au sein de la loi romaine, mais de la loi
juive.
Mais puisque votre querelle
concerne des mots, des noms et la loi qui vous est propre, cela vous regarde.
Etre juge en ces affaires, moi, je m’y refuse. »
C’est le gag : le proconsul refuse de
trancher, en disant aux Juifs son incompétence en matière de religion juive. Il
les renvoie à eux-mêmes, à leur foi et à leur loi. Il resitue le christianisme
en ses bases judaïques. Il ne s’agit pas d’une nouvelle croyance, mais d’une
nouvelle manière de vivre la foi juive. Jésus est venu accomplir et non abolir.
Gallion très humblement refuse de trancher dans un domaine qui n’est pas de l’ordre
de ses compétences.
Seigneur, garde-nous des dénonciations
faciles qui cherchent à condamner l’autre, plutôt que de chercher à dialoguer
avec lui, à entendre ce qu’il voudrait nous dire.
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