Des exorcistes juifs itinérants
entreprirent, eux aussi, de prononcer le nom de Jésus sur ceux qui avaient des
esprits mauvais. Ils disaient : « Je vous conjure par ce Jésus que
Paul proclame. » Sept fils d’un certain grand-prêtre juif, Scéva,
faisaient cela. L’esprit mauvais leur répliqua : « Jésus, je le
connais, et je sais qui est Paul, mais vous qui donc êtes-vous ? » Et
leur sautant dessus, l’homme qui était habité d’un esprit mauvais, les ayant
maîtrisés tous, fut fort contre eux, de sorte qu’ils s’enfuirent de cette
maison, nus et blessés.
Actes 19, 13-16
Viens
Esprit de Jésus, convertis nos cœurs
Viens
Esprit de Jésus, donne-nous foi en toi, que nous découvrions ton véritable
visage.
Des exorcistes juifs
itinérants entreprirent, eux aussi, de prononcer le nom de Jésus sur ceux qui
avaient des esprits mauvais.
Les exorcismes étaient pratique courante
dans la société de cette époque. On attribuait à l’esprit mauvais la maladie,
la fièvre… Ceux qui avaient ainsi un tel pouvoir pour chasser les esprits
mauvais étaient reconnus dans la société. Ils pouvaient parfois en toucher un
avantage financier. Voyant que de prononcer le nom de Jésus peut vaincre les
forces du mal, tente donc celui qui veut chasser les esprits mauvais d’y
recourir à son tour.
Ils disaient : « Je vous conjure par
ce Jésus que Paul proclame. »
Faute de connaître Jésus personnellement,
faute de pouvoir témoigner de lui, ces exorcistes font donc référence à Paul qui
est celui qui annonce le nom de Jésus dans la région à ce moment-là. Paul dont
ils ont perçu qu’il était porteur d’un certain pouvoir. Luc vient de rapporter
les guérisons qui se produisaient par son entremise. Et Paul s’est suffisamment
effacé devant Jésus, que pour qu’il ait été bien clair dans le regard de tous,
que c’est Jésus et lui seul qui guérit.
Sept fils d’un certain
grand-prêtre juif, Scéva, faisaient cela. L’esprit mauvais leur répliqua :
« Jésus, je le connais, et je sais qui est Paul, mais vous qui donc êtes-vous ? »
La réponse de l’esprit mauvais ne se fait
pas attendre. Il connaît Jésus, il sait qui est Paul : ainsi il
authentifie le message de Paul ! Mais il ne semble pas connaître les fils
d’un grand prêtre juif. La situation est quelque peu comique, ils sont sept,
fils d’un grand-prêtre, et l’esprit mauvais ne les connaît pas, ne les
reconnaît pas. Comme si ces exorcistes n’avaient aucun pouvoir, au point que l’esprit
mauvais ignore tout de leur existence, et ne craint rien en leur présence.
Et leur sautant dessus, l’homme qui était
habité d’un esprit mauvais, les ayant maîtrisés tous, fut fort contre eux, de
sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison, nus et blessés.
On imagine la scène. On les voit filant
comme des lapins, sans demander leur reste… Faut-il en rester au sourire devant
le tableau ? Quel message en recevons-nous ? N’est-il pas manière de
nous dire, que la foi est nécessaire, qu’elle est première. Sans la foi,
prononcer le nom de Jésus revient à une tentative de magie.
Seigneur, augmente en nous la foi, qu’elle
forme en nous un agir chrétien, un agir d’être debout responsable. Garde-nous
de vouloir transformer notre vie en acte de magie, de vouloir détourner le
pouvoir que donne ta vie, en pratique magique. Seigneur, seul ton amour est
puissant, sauveur, conduis-nous sur tes chemins.
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