En lui nous avons la vie

 Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi que l’ont dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa race. Puisque nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à de l’or, de l’argent ou de la pierre, sculpture de l’art ou de l’imagination de l’homme.

Actes 17, 28-29

Viens Esprit de Jésus,  viens illuminer nos vies

Viens Esprit de Jésus, que la parole méditée, priée, porte fruit en nos existences.

Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être.

Les notes de nos Bibles reconnaissent en ce passage une inspiration du philosophe Epiménide (du 6^ème siècle avant Jésus Christ). Cela nous dit la qualité de la formation de Paul ! Nous pouvons beaucoup la méditer en notre prière. Qu’est-ce que cela signifie pour moi, avoir en Dieu la vie, le mouvement et l’être. Je suis dans sa main, je reçois de lui mon souffle, ma personne. Occasion d’action de grâce, d’accueil,…

 Ainsi que l’ont dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa race.

Paul aurait pu partir de l’idée de création telle que présentée en Genèse 2, où Adam reçoit en partage le souffle divin. Il préfère partir des connaissances même, des références de ses auditeurs. Le voici maintenant parti dans les sources poétiques grecques, avec un extrait de Aratos (3^ème siècle avant Jésus Christ). Que signifie pour nous aujourd’hui cette affirmation : nous sommes de sa race ? Si tels nous sommes, quelle vie devons-nous mener ?

Puisque nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à de l’or, de l’argent ou de la pierre, sculpture de l’art ou de l’imagination de l’homme.

Paul tire les conclusions de cette citation d’Aratos : nous ne sommes pas faits de pierre, d’argent ou d’or… donc Dieu non plus, de qui nous partageons une unité de race… par là Paul amène toute une réflexion sur l’idolâtrie… Si l’homme éprouve le besoin d’avoir des représentations de Dieu, il doit se garder d’identifier ses représentations à la divinité, il ne peut adorer un bout de bois, d’argent, ou de pierre.

Seigneur, tu nous as partagé ta vie, tu nous as partagé ton souffle.

Donne-nous de découvrir la profondeur de ce mystère.

Seigneur, nous sommes tiens, la vie qui circule en nous est tienne. Tisse en nous cet infini respect devant la vie : la nôtre et celle d’autrui.