Ac 13
36
« Or David, après avoir servi, en son temps, le dessein de Dieu, s’est
endormi, a été mis auprès de ses pères et il a connu la décomposition. 37
Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas connu la décomposition.38 Sachez-le
donc, frères, c’est grâce à lui que vous vient l’annonce du pardon des péchés,
et cette justification que vous n’avez pas pu trouver dans la loi de
Moïse, 39 c’est en lui qu’elle est pleinement accordée à tout
homme qui croit.
Esprit saint, que ta Parole en nos cœurs nous
incite à accueillir toujours plus largement le don de la foi.
Or David, après avoir servi, en son temps,
le dessein de Dieu, s’est endormi, a été mis auprès de ses pères et il a connu
la décomposition : Luc compare le Messie avec celui-là même dont il
descend : le grand roi David, exemple de fidélité au service de Dieu.
Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas
connu la décomposition : Jésus ici est défini comme « celui que
Dieu a ressuscité ». Littéralement « a réveillé », comme d’ailleurs au verset 30, alors qu’au 34 c'est le verbe qui signifie « faire
lever », employé le plus souvent par Luc, notamment au dernier chapitre
de son évangile. Des nuances différentes sont donc apportées pour tenter d'expliciter cette réalité unique, mais c’est
toujours Dieu lui-même qui en est sujet.
Sachez-le donc, frères, c’est grâce à lui
que vous vient l’annonce du pardon des péchés : le discours de Paul
tourne autour de l’annonce du Salut, et, comme souvent dans les Actes, celui-ci
est d’abord défini comme pardon des péchés. Sauvés, nous sommes l’objet de la
miséricorde de Dieu.
et cette justification que vous n’avez pas pu
trouver dans la loi de Moïse : chaque homme cherche à être sauvé,
justifié, et Israël l’a recherché dans l’observance de la Loi. Mais la Loi est
impuissante à donner le salut. Cette idée, comme d’autres de ce premier
discours, Paul les explicitera dans ses lettres, en l’occurrence par exemple
dans l’épitre aux Romains (3, 20 ss).
c’est en lui qu’elle est pleinement accordée
à tout homme qui croit : croire en Jésus Messie, en Jésus Sauveur est
le chemin pour être « justifié » : si la Loi peut donner la
conscience du péché, seule la grâce de la foi peut conduire au véritable salut
en Jésus. Le salut c’est la Vie de Dieu qu’il nous accorde, qu’il nous offre en
plénitude : c’est un don à recevoir, à accueillir de plus en plus au fil
de notre chemin.
Seigneur
Jésus, toi que le Père a réveillé d’entre les morts, toi qui es Vivant à nos
côtés, fais de nous des croyants capables d’accueillir ta grâce que tu nous
offres en surabondance.
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