Ac 12
23 Mais soudain, l’ange du Seigneur frappa Hérode, pour
n’avoir pas rendu à Dieu la gloire et, dévoré par les vers, il expira.
Esprit saint, que cette parole tourne
nos regards vers le Dieu de toutes bontés.
Mais soudain : en
parallèle avec le verset 7, voilà de nouveau « l’ange du Seigneur ».
Pourtant l’irruption est différente. Plutôt que le « tout-à-coup » de
plusieurs traductions, le texte du verset 7 est littéralement, « et voici un
ange », celui du verset 23 « sur-le-champ, un ange » comme pour
marquer une riposte immédiate.
l’ange du Seigneur
frappa Hérode : l’ange frappe « Hérode » à mort comme il a « frappé »
(c’est le même verbe !) Pierre au côté pour le réveiller…
pour n’avoir pas rendu
à Dieu la gloire : le motif est essentiel : Hérode a voulu usurper
pour lui-même qui est homme, la gloire qui revient à Dieu seul : il s’est pris
pour un dieu. Et c’est bien ainsi que le peuple l’acclamait. Bien sûr, cette
réaction n’était pas extraordinaire à l’époque : pour un infirme qui
remarche, Paul et Barnabé seront sur le point de se faire offrir des sacrifices
divins… mais eux se précéderont pour rétablir la vérité « nous sommes des
hommes » diront-ils (14,15). Ce n’est pas vraiment la réaction d’Hérode !
et, dévoré par les
vers, il expira : la punition fut donc exemplaire pour celui qui avait
tué Jacques et menaçait les autres disciples, suivi par la foule des Juifs.
Josèphe décrit le même événement : « il fut pris de maux d’intestins
et mourut trois jours plus tard ». A partir de cet événement attesté, Luc
accentue la lecture : on ne peut se prendre impunément pour dieu.
Seigneur Jésus, nous n’avons pas de plus beau titre que d’être
les enfants bien-aimés du Père. Avec toi, nous voulons lui rendre toute gloire.
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