Lc 24
13 Et voici que, ce même jour, deux d'entre
eux se rendaient à un village du nom d'Emmaüs, à deux heures de marche de
Jérusalem. 14 Ils parlaient entre eux de tous ces événements.
Esprit
Saint, viens nous éclairer aussi sur « ces événements » qui sont au
cœur de notre histoire.
Et voici que, ce
même jour : le premier jour de la semaine, le jour de la Résurrection,
le plus grand jour de l’histoire des hommes. Tout s’enchaîne très vite après la
Résurrection : Jésus ne laisse pas ses amis dans la détresse ou
l’incertitude…
deux d'entre eux se
rendaient à un village du nom d'Emmaüs : ils sont sur la route, une route
qui les ramène aussi « chez eux », une route qui tourne le dos à
Jérusalem. Ils s’en vont loin de leurs frères… mais ils sont deux, comme un
petit noyau où demeure l’interrogation, la recherche du sens de ce qu’ils ont
vécu.
à deux heures de
marche de Jérusalem : littéralement « soixante stades », soit une
douzaine de kilomètres. Beaucoup de traductions ont préféré l’équivalent en
temps.
Ils parlaient entre
eux de tous ces événements : une seule chose a de l’importance à ce
moment-là, une seule les préoccupe : la mort de Jésus et tout ce qui l’a
entouré. Tout ce que cela suppose aussi pour eux. Ils sont deux, comme quand
Jésus les a envoyés en mission, mais cette fois ce n’est plus qu’entre eux
qu’ils parlent. Mais là, au moins, la parole reste présente.
Seigneur Jésus, tant de fois nous parlons
nous aussi de ces derniers jours où tu fus présent auprès des tiens avec ton
corps, nous aussi nous avons besoin de mieux comprendre. Comme les disciples
d’Emmaüs, nous sommes en route… rejoins-nous sur notre route !
1 commentaire:
Nous disons ou nous entendons parfois : "Si cela devait m'arriver, je ne m'en remettrais jamais!"
Il y a des moments dans la vie où nous sommes incapables de voir la vie. Nous ne percevons que le découragement, la tristesse sans fond. Quand tout s'arrête avec brutalité malgré les belles promesses d'avenir, alors qu'il n'était que bonté et gentillesse, comment voulez-vous croire à cette injustice, cette absurdité?
C'est la révolte, la colère et le dépit. Il faut du temps pour traverser des événements aussi douloureux.
Je comprends donc très bien que les disciples s'en aille désabusés. Ils tournent le dos à Jérusalem.
Que se passe t'il?
Quand il n'y a plus assez de vie en moi, je deviens piquant, agressif. Il y a un manque. Ce qui me submerge, c'est le chagrin, l'amertume, la déception : "Tout cela pour en arriver là!"
Les apôtres s'étaient faits des idées su Jésus, ils avaient des attentes et lui, il n'y a pas répondu. Voilà tout ce qui vit dans leur coeur et qu'ils se lancent à la figure tandis qu'ils font route.
Enregistrer un commentaire