Lc 24
10 C'étaient Marie de Magdala et Jeanne et
Marie de Jacques ; leurs autres compagnes le disaient aussi aux apôtres. 11
Aux yeux de ceux-ci ces paroles semblèrent un délire et ils ne croyaient pas
ces femmes.
Viens
Esprit de vérité, viens parler par la bouche des témoins, viens ouvrir le cœur
de ceux qui les écoutent.
C'étaient Marie de
Magdala et Jeanne et Marie de Jacques : à partir du moment où elles prennent
la parole, les femmes sortent de l’anonymat : c’est en leur nom propre
qu’elles parlent. Ce n’est plus d’un petit groupe qu’il s’agit mais
d’individualités. Les deux premières nous sont connues, la troisième est moins
bien identifiée, mais que nous importe. Elle l’était sûrement pour Luc, et
l’important c’est bien le témoignage.
leurs autres
compagnes le disaient aussi aux apôtres : si Luc ne les nomme pas toutes, il signale
qu’il y en avait encore d’autres qui ont vu le tombeau vide et entendu le
rappel des paroles de Jésus. Personne ne se tait : toutes témoignent
vis-à-vis des apôtres.
Aux yeux de ceux-ci
ces paroles semblèrent un délire : dans une société où une femme ne pouvait
être considérée comme un témoin valable… avoir confié la plus grande nouvelle à
des femmes, manifesterait bien un certain humour divin……. Pourtant, ces paroles
de Jésus que les femmes « rappellent » à leur tour, les apôtres aussi
les avaient entendues, et sans les comprendre. Alors, pourquoi parler de
délire ?
et ils ne croyaient
pas ces femmes : simplement parce que le témoignage d’une femme n’était
pas recevable ? Ou la nouvelle est-elle trop énorme pour qu’ils osent y
croire ? Un certain rationalisme les en empêche-t-il ? L’art de
passer à côté de sa joie….
Seigneur Jésus, tu as confié la grande
annonce à des témoins qui n’en étaient pas dignes aux yeux des hommes. Tu ne
viens jamais à nous comme nous nous y attendons… Mets-en nous assez de
confiance pour te reconnaître au travers de tous les signes, de toutes les
rencontres que tu mets sur notre route.
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