Luc 20, 17-18
Viens Esprit de Jésus, viens
discerner en nos routes la présence de Jésus.
Jésus les fixant du regard
leur dit :
Jésus ne craint pas d’affronter du regard et de la parole, ceux qui l’entourent.
Il vient de raconter une parabole image du rejet qu’il subit, et du rétablissement
que Dieu apportera, balayant les mauvais vignerons pour en mettre d’autres à la
place. Certains se sont insurgés face à ce récit, ils ont dû se sentir visés.
Jésus n’esquive pas, il regarde et parle.
« Qu’est-ce donc que ce qui est écrit :
Il ramène à une parole d’Ecriture, un verset du psaume 117 (118). Ainsi
Jésus demande à ses interlocuteurs de revenir à leur propre source, de relire
les Ecritures, pour qu’elles éclairent leur chemin, pour qu’elle leur donne une
clé de compréhension de ce qui se passe, se vit.
la pierre que rejetèrent les
bâtisseurs, celle-là est devenue comme tête d’angle ?
Ce Psaume que la liturgie
chrétienne a choisi pour Pâques, est chanté à Laudes tous les dimanches. On y
lit Jésus crucifié comme cette pierre rejetée, Jésus ressuscité, comme cette
pierre devenue pierre d’angle.
Quiconque tombe sur cette
pierre sera fracassé, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. »
Celui qui tombe sur cette pierre, en voulant la briser, est lui-même
brisé. Celui sur qui elle tombe, est écrasé. Il n’y a guère d’alternative. Se
battre contre elle, c’est perdre. L’accueillir c’est la recevoir comme pierre d’angle,
soutien de l’édifice de nos vies, de nos communautés.
Seigneur, tu es la pierre d’angle, tu as été mis à mort, tu es
ressuscité. Augmente en nous la foi.
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