Luc 19, 35-36
Viens Esprit de Jésus, fais-moi
comprendre les Ecritures, qu’elles transforment ma vie.
Et ils l’amenèrent à Jésus,
Ils peuvent dire : « mission accomplie ». Ils ont trouvé
l’ânon. Ont-ils saisi pourquoi Jésus les a envoyés pour une telle mission. Ils
semblent que jusqu’ici ils ont sillonné la Galilée, la Judée à pieds. Jamais il
n’a été fait mention d’un quelconque usage d’un âne. La demande de Jésus a dû
surprendre.
et jetant leurs manteaux sur l’ânon, ils
firent monter Jésus.
Et voilà que l’initiative de l’usage de l’ânon est prise par les
disciples. C’est eux qui font monter Jésus… Que signifie cette mise en scène…
pour nous qui n’avons pas une mémoire biblique aussi ample que nos devanciers…
il nous faut chercher avec une concordance pour retrouver ce genre de situation
dans la Bible. En 1 Rois 1, 28-40. Pour bien manifester qu’il a choisi son fils
Salomon pour lui succéder, David demande au prêtre Sadoq, au prophète Nathan et
à Benayahu fils de Yehoyada de faire monter Salomon sur sa propre mule et d’ensuite
lui donner l’onction. Ils y auraient dans ce geste une volonté de manifester
que Jésus est bien le fils de David, héritier royal…
Et lui avançant, ils étendaient leurs manteaux
sur le chemin.
En 2 Rois 9, 13 lors de l’investiture royale de Jéhu, on retrouve ce
geste d’étendre les manteaux sur le sol comme un tapis, devant le roi !
Je contemple la scène… une poignée de disciple, un ânon, et Jésus ainsi
manifesté comme roi… sans palais, sans armée… étrange mise en scène !
Seigneur, quel roi es-tu ? quel roi es-tu pour venir ainsi en
grande pauvreté ? Accorde-moi de te découvrir, de te reconnaître, en ces
gestes humbles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire