samedi 2 mars 2013

Puis, viens...

Ayant entendu, Jésus lui dit : « Une seule chose te manque encore : Tout ce que tu as, vends-le et distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, accompagne-moi. »
Luc 18, 22

Viens Esprit de liberté, de disponibilité
Viens Esprit de confiance et d’abandon
Viens Esprit d’amour et de vie.

Ayant entendu, Jésus lui dit :
Jésus ne parle pas en l’air, son discours n’est pas plaqué pour la personne qui l’interroge. Il part de là où elle se situe. Et l’homme qui se tient devant Jésus vient de dire qu’il vit déjà selon la loi qui demande de respecter son prochain, de l’honorer…Cet homme vit une grande délicatesse au quotidien, une belle humanité. Mais malgré cela il demeure insatisfait, il a demandé à Jésus ce qui lui convient de faire maintenant…  Jésus a entendu, il répond.

 « Une seule chose te manque encore :
Jésus a énuméré auparavant des commandements de la loi, du décalogue. Et voilà qu’il manque quelque chose à cet homme que l’on aurait pu comprendre parfait, accompli, vu sa belle observance.

Tout ce que tu as,
Le contraste est frappant, Jésus vient de discerner un manque chez cet homme… et parle de tout ce qu’il a !

vends-le et distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux.
Ceci est donc une invitation au dépouillement, à l’abandon de ses richesses. Ce n’est pas réclamé de tous dans le décalogue. Mais c’est un chemin au-delà du décalogue. Non seulement il ne faut pas voler, mais encore il est invité à donner librement, largement. TOUT ce que tu as… la proposition de Jésus est forte ! La contrepartie de ce geste n’est pas pour maintenant, elle est une promesse, celle d’un trésor dans les cieux. Un trésor dans le Royaume. Et que peut-il être ce trésor, dans un royaume qui n’est qu’amour, relation… un trésor de relation, d’amitié. Du bon usage des biens ! création de liens par le don, par le partage…

 Puis viens, accompagne-moi. »
A cet ordre de dépouillement, fait suite la création de lien… Jésus invite cet homme à venir avec lui, à l’accompagner. Souvent on traduit « suis-moi », ce beau verbe qui est plutôt de l’ordre de l’accompagnement. Jésus ne cherche pas des suiveurs, mais des compagnons de route. Si Jésus a invité cet homme au dépouillement c’est pour l’ouvrir à un autre niveau de vie. A passer de la bonté, du respect, à l’amour, à la vie avec !

Seigneur, permets qu’aujourd’hui nous empruntions ce chemin.
Montre-moi le détachement que tu attends de moi, pour pouvoir marcher avec toi sur le chemin de la vie, vers la Pâque, vers le Père.

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