Luc 18, 24-25
Viens Esprit de Jésus,
ensoleille mon cœur de ton amour,
Qu’il s’attache à toi, plus
qu’à tout bienViens Esprit de Jésus, ouvre mon cœur au partage.
L’ayant vu devenir très
triste, Jésus dit :
Jésus a vu cet homme venir à lui, plein de bonne volonté. Il a vu son
zèle par rapport à la loi. Il ne pouvait que l’inviter à un pas de plus, pour
son bonheur. Mais ce pas, celui du détachement, est apparu comme une exigence
bien dure à cet homme. Il est empli de tristesse. Et voyant cela Jésus parle à
ceux qui l’entourent, il leur décode cette tristesse.
« Combien difficilement
ceux qui ont des richesses entreront dans le royaume de Dieu.
Devenir riche, posséder des richesses est un risque. Nous pouvons être
possédés par elles, autant que nous les possédons. Nous pouvons être repliés
sur elles, nous y attacher, y attacher notre cœur. Nous y enfermer.
Il est plus facile en effet
à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans
le royaume de Dieu. »
La comparaison est pour le moins amusante. Certains ont voulu corriger
le texte grec, il suffit de changer une seule lettre et le chameau devient un
gros câble. Cela rend l’image plus cohérente. Mais de toute manière le résultat
est le même. Alors laissons le verset tel quel pour le bonheur des
caricaturistes, et pour notre éveil devant la parole. Autant que son
radicalisme au lieu de nous rebuter nous donne à sourire. Cela nous aidera à
apprivoiser cette réalité : « l’attachement à nos biens est une
sérieuse entrave à l’entrée dans le royaume de Dieu ». Aujourd’hui, je
regarde ma relation aux biens de cette terre. Y suis-je attachée ? à l’excès ?
Puis-je œuvrer à diminuer cet attachement ? Puis-je changer mon regard par
rapport aux biens de la terre ? les voir comme un don de Dieu à partager,
pour ainsi bâtir le royaume de Dieu. Transformer la possession en communion.
Seigneur, que je m’attache à toi sans réserve, que cet attachement me
délivre de tout autre attachement.
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