lundi 4 mars 2013

Plus facile à un chameau

L’ayant vu devenir très triste, Jésus dit : « Combien difficilement ceux qui ont des richesses entreront dans le royaume de Dieu. Il est plus facile en effet à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
Luc 18, 24-25

Viens Esprit de Jésus, ensoleille mon cœur de ton amour,
Qu’il s’attache à toi, plus qu’à tout bien
Viens Esprit de Jésus, ouvre mon cœur au partage.

L’ayant vu devenir très triste, Jésus dit :
Jésus a vu cet homme venir à lui, plein de bonne volonté. Il a vu son zèle par rapport à la loi. Il ne pouvait que l’inviter à un pas de plus, pour son bonheur. Mais ce pas, celui du détachement, est apparu comme une exigence bien dure à cet homme. Il est empli de tristesse. Et voyant cela Jésus parle à ceux qui l’entourent, il leur décode cette tristesse.

« Combien difficilement ceux qui ont des richesses entreront dans le royaume de Dieu.
Devenir riche, posséder des richesses est un risque. Nous pouvons être possédés par elles, autant que nous les possédons. Nous pouvons être repliés sur elles, nous y attacher, y attacher notre cœur. Nous y enfermer.

Il est plus facile en effet à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
La comparaison est pour le moins amusante. Certains ont voulu corriger le texte grec, il suffit de changer une seule lettre et le chameau devient un gros câble. Cela rend l’image plus cohérente. Mais de toute manière le résultat est le même. Alors laissons le verset tel quel pour le bonheur des caricaturistes, et pour notre éveil devant la parole. Autant que son radicalisme au lieu de nous rebuter nous donne à sourire. Cela nous aidera à apprivoiser cette réalité : « l’attachement à nos biens est une sérieuse entrave à l’entrée dans le royaume de Dieu ». Aujourd’hui, je regarde ma relation aux biens de cette terre. Y suis-je attachée ? à l’excès ? Puis-je œuvrer à diminuer cet attachement ? Puis-je changer mon regard par rapport aux biens de la terre ? les voir comme un don de Dieu à partager, pour ainsi bâtir le royaume de Dieu. Transformer la possession en communion.

Seigneur, que je m’attache à toi sans réserve, que cet attachement me délivre de tout autre attachement.

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