lundi 30 mai 2011

en sa main

Mes brebis à moi écoutent ma voix, et moi je les connais et elles viennent à ma suite.
Et moi je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, en ce qui est de ce qu’il m’a donné, est plus grand que tous.
Personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Moi et le Père, nous sommes un.
                                              Jean 10, 27-30

Viens Esprit saint, viens habiter en mon cœur, viens y accueillir cette parole.
Viens Esprit donne-moi d’écouter la Parole, pour me mettre à la suite de Jésus.
Viens Esprit fais nous entrer dans la danse de l’amour, qui nous rassemblera en toi.


Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles viennent à ma suite.

Les opposants sommaient Jésus de se déclarer ouvertement Messie. Il répond en reprenant à nouveau l’image du berger. Pour qui a intégré les Ecritures (ce qui doit être le cas de ses interlocuteurs, chefs religieux de l’époque, gardiens du trésor des Ecritures), cette image est plus qu’explicite. Le bon berger c’est Dieu !

Et explicite aussi le fait que les opposants, ne connaissent pas Jésus et refusent de le suivre.

Et moi je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais et personne ne les arrachera de ma main.

Déclaration de vrai berger. Il est sauveur pour les siens. Il leur fait le don le plus précieux : la vie éternelle. Invitation à la confiance pour les disciples : personne ne peut les arracher de la main de Jésus.
 

Mon Père qui me les a données est plus grand que tous.  Personne ne peut rien arracher de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un.

Si Jésus homme parmi les hommes pouvait paraître présomptueux pour ses interlocuteurs, il fonde ici son assurance ! Ceux qui viennent à lui, le peuvent par un don du Père. Et rien ne peut être arraché au Père.

La main dans la Bible est signe de force : c’est à main forte et à bras étendu que Dieu a libéré son peuple d’Egypte. Et le psalmiste chante la main qui le conduit (Ps 138). En Isaïe Dieu assure que notre nom est gravé sur la paume de ses mains. (Is 49, 16)

La conclusion de Jésus résonne avec force : moi et le Père nous sommes un.


Seigneur, tiens-moi en ta main. Donne-moi de découvrir en l’amour circulant en la Trinité, la source de tout amour, de toute paix et confiance.

Aucun commentaire: