Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé vers lui auparavant, leur dit : « Notre loi condamne-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et connaître ce qu’il a fait ? »
Ils répondirent et lui dirent : « Serais-tu, toi aussi de Galilée ? Examine et vois : de Galilée il ne se lève pas de prophète ! »
Jean 7,50-52
Viens Esprit de vérité, ouvre pour nous cette page d’Ecriture.
Viens Esprit de paix et de vérité.
Nicodème…
Le revoici donc, ce notable qui était venu trouver Jésus de nuit (Jean 3). Le revoici, et cette fois, moins timoré. Il ose tenter de défendre Jésus devant ses pairs. Il ose risquer une question à son sujet.
Lui qui avait écouté Jésus de nuit. Lui qui avait entendu combien il nous faut renaître pour entrer dans le Royaume de vie ! Lui qui avait appris que l’Esprit souffle où il veut !
Il a déjà entendu Jésus, et le voici qui propose à ses pairs de l’entendre eux aussi !
Il ramène à une juste application de la loi : on ne condamne pas sans entendre la personne elle-même. Et il doit se douter qu’il y a alors grande chance, s’ils sont ouverts, qu’ils soient eux aussi remis en question par Jésus.
Nicodème essaie d’introduire Jésus en cet univers, il essaie de partager sans trop le dire, sa rencontre de nuit, qui a dû changer sa vie.
Serais-tu de Galilée toi aussi ?
Nicodème se trouve rapidement rejeté. Il est déjà trop tard pour tenter de défendre Jésus. Son sort est déjà décidé, il ne manque que l’occasion pour les chefs religieux, pour se débarrasser de lui.
Rien de plus hermétique à la nouveauté que celui qui est sûr de son savoir.
Seigneur, ouvre mon cœur à ta parole de lumière. Garde moi des certitudes toutes faites qui ferment à l’imprévu de ta venue, à l’inouï de ton incarnation, à la folie de ton amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire