jeudi 28 avril 2011

C'est le Fils qui affranchit

Jn 8

33. Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d'Abraham et jamais personne ne nous a réduits en esclavage : comment peux-tu prétendre que nous allons devenir des hommes libres ? » 34. Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui commet le péché est esclave du péché. 35. L'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. 36. Dès lors, si c'est le Fils qui vous affranchit, vous serez réellement des hommes libres.

Esprit de liberté, rend-nous accordés à ce désir du Fils de nous affranchir.


Oh, oh ! Jésus n’a encore dit qu’une phrase à leur intention, et voilà ces « nouveaux croyants » qui se mettent déjà à lui répliquer ! Comme il est difficile de « demeurer » à l’écoute !!

« descendants d’Abraham », cela justifie-t-il tout ? Jean, le Baptiste, les avait pourtant clairement mis en garde : « N’allez pas dire en vous-mêmes : « Nous avons pour père Abraham »…

« jamais personne ne nous a réduits en esclavage » : bien sûr que si… ont-ils donc oublié l’Egypte ? Ou parlent-ils d’un autre esclavage, celui des cœurs et des esprits… encore un peu il semblerait que cette fois ils soient bien sur la même longueur d’onde que Jésus. Et pourtant Jésus parle encore d’une autre liberté…

« comment peux-tu prétendre que nous allons devenir des hommes libres ? » voilà la faille : ils croient être arrivés ! Ils se croient en état de liberté et non pas en devenir. Précisément, Jésus est venu pour nous libérer peu à peu, à mesure que sa parole pénètre en nous.

« esclave du péché » voilà de quelle liberté Jésus nous parle ici : il vient nous rendre libre devant le péché ! On conçoit bien que cette liberté-là ne s’acquiert pas en un jour mais qu’elle se reçoit peu à peu. Grâce à elle, nous pouvons (essayer) ne rien préférer à Dieu - et nous demeurerons alors à la maison, tel un fils.

Si Jésus reprend leur remarque sur l’esclavage, c’est pour nous emmener vers l’opposé, vers le Fils qui tient sans cesse sa vie de ce Père qui lui dit chaque jour « aujourd’hui je t’ai engendré ».


« En vérité », voici la parole solennelle : si c’est le Fils qui nous libère, alors nous deviendrons « vraiment » libres, affranchis de nos vieux esclavages… et nous pourrons demeurer à la maison pour toujours..

J’accueille cette promesse…

Aucun commentaire: