Si 2
1 Mon fils, si tu aspires à servir le Seigneur, prépare ton
âme à l’épreuve.
2 Fais-toi un cœur droit et sois résolu, ne te trouble pas au moment de la détresse.
3 Attache-toi à lui, ne t’en écarte pas, tu finiras tes jours dans la prospérité.
4 Tout ce qui t’advient, accepte-le, dans les revers de ton humiliation sois patient ;
5 car c’est au feu qu’on éprouve l’or, et au four de l’humiliation, ceux qui sont agréés de Dieu.
6 Aie confiance en Dieu et il te viendra en aide, suis une voie droite et espère en lui.
2 Fais-toi un cœur droit et sois résolu, ne te trouble pas au moment de la détresse.
3 Attache-toi à lui, ne t’en écarte pas, tu finiras tes jours dans la prospérité.
4 Tout ce qui t’advient, accepte-le, dans les revers de ton humiliation sois patient ;
5 car c’est au feu qu’on éprouve l’or, et au four de l’humiliation, ceux qui sont agréés de Dieu.
6 Aie confiance en Dieu et il te viendra en aide, suis une voie droite et espère en lui.
Viens, Esprit Saint, viens
ouvrir nos cœurs à ces paroles de sagesse, apprends-nous à recueillir
l’héritage de tous ceux qui nous transmettent la Parole.
Mon fils, si tu aspires à servir
le Seigneur, prépare ton âme à l’épreuve : nous sommes vraiment dans
le registre des conseils, des instructions. Depuis le verset 26 du chapitre
précédent, l’auteur s’adresse à une seule personne, il personnalise son
message. Le conseiller, c’est un sage, un père qui s’adresse à celui qu’il
considère comme son fils dans la foi. Il avait d’ailleurs défini son destinataire :
« toi qui désires la sagesse ».
Il complète maintenant son portrait : « toi
qui aspires à servir le Seigneur ». S’adressant paternellement à lui,
Ben Sira veut aussi le prémunir en vue de l’épreuve : il faut s’y
préparer !
Fais-toi un cœur droit et sois résolu, ne
te trouble pas au moment de la détresse : ces moments d’épreuve, de
détresse, surviendront. Et il faut y préparer son cœur pour qu’il ne défaille
pas. Plus que l’épreuve elle-même, c’est sans doute le trouble, le doute qui
nous envahissent à ce moment-là qui sont à affronter.
Attache-toi à lui, ne t’en écarte pas, tu finiras tes jours dans la prospérité : mais se faire un cœur résolu, ce n’est pas un effort tendu de volonté, c’est faire confiance au Seigneur, et, selon cette expression très évocatrice, « s’attacher » à lui. « Ne pas s’en écarter » insiste Ben Sira. Se tenir là, « à l’ombre de ses ailes », avec au cœur, pour nous soutenir, une promesse de prospérité !
Tout ce qui t’advient, accepte-le, dans les revers de ton humiliation sois patient : il s’agit donc de rester serein, « d’habiter la confiance », de cultiver la patience.
car c’est au feu qu’on éprouve l’or, et au four de l’humiliation, ceux qui sont agréés de Dieu : voilà une idée que Pierre a lui aussi reprise (1 P 1,7) et que nous avons rencontrée dans sa première lettre. Une image qui donne courage : ainsi l’épreuve n’est pas vaine, elle n’est pas qu’un tunnel à traverser, elle devient un tremplin dans notre vie.
Aie confiance en Dieu et il te viendra en aide, suis une voie droite et espère en lui : si Ben Sira a évoqué longuement aujourd’hui les épreuves de toute vie, il nous donne en ce verset, succinctement, la clé pour notre route !
Seigneur Jésus, je mets en toi toute ma confiance, je suis sûre de ton
aide, mène-moi sur une voie droite, sur ton chemin.
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