samedi 16 mai 2015

vous qui avez foi



 Mes frères, n’agissez pas avec partialité, vous qui avez foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ. En effet s’il entre en votre assemblée un homme aux bagues d’or et vêtements rutilants, et aussi un pauvre vêtu de haillons, et que vous considérez l’homme aux vêtements rutilants et dites : toi, assieds-toi ici, en bonne place. Et au pauvre vous dites : Toi, tiens-toi debout là, ou bien assieds-toi au pied de mon escabeau. Ne faites-vous pas des distinctions en vous-mêmes ? et n’êtes-vous pas devenus juges aux raisonnements mauvais ?
 Jacques 2, 1-4

Viens Esprit de Jésus, instruis-moi par ta parole.
Viens Esprit de Jésus, montre-moi le chemin de la vie.

Mes frères,
C’est bien dans un rapport de fraternité que st Jacques prend la parole. Il ne se situe pas au-dessus de la communauté. Mais bien comme un de ses membres. A ce titre il partage quelques-unes de ses convictions concernant la foi chrétienne, et l’agir qui en découle.

n’agissez pas avec partialité, vous qui avez foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ.
Premier élément : si nous sommes en Jésus Christ, nous sommes membres d’un même corps, nous sommes tous frères. Il ne  peut donc être question d’agir avec partialité. Le point de départ de la réflexion de Jacques est clairement défini : la foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ. La foi en Jésus est la clé du discernement au long du quotidien. Et Jésus est celui qui est élevé dans la gloire auprès du Père. Il est le messie, Christ, sauveur annoncé, sauveur ayant accompli sa mission, par sa vie, sa passion et sa résurrection. Là où la tête du corps a pénétré, tout le corps est invité.  C’est donc dans un respect de la fraternité, de l’unité du corps que nous sommes invités à cheminer.

En effet s’il entre en votre assemblée un homme aux bagues d’or et vêtements rutilants, et aussi un pauvre vêtu de haillons, et que vous considérez l’homme aux vêtements rutilants et dites : toi, assieds-toi ici, en bonne place. Et au pauvre vous dites : Toi, tiens-toi debout là, ou bien assieds-toi au pied de mon escabeau.
Jacques prend alors un exemple, une caricature de ce qui risque d’arriver en nos communautés, en nos assemblées, en tout groupe humain. On considère les apparences, en lieu et place de considérer le lien fondamental qui nous unit les uns aux autres : la fraternité fondée sur la foi en Jésus. On risque alors de se laisser impressionner par qui est de belle apparence, et de négliger le petit, le pauvre, le démuni.

Ne faites-vous pas des distinctions en vous-mêmes ? et n’êtes-vous pas devenus juges aux raisonnements mauvais ?
 Jacques nous avertit : en agissant ainsi, nous rompons la fraternité issue de notre foi. Nous nous érigeons en juges de la communion, nous la détruisons par de mauvais raisonnements. Il y a une cohérence entre la foi en Jésus Christ et le comportement au quotidien. Non point que la foi nous cadenasse dans une loi tatillonne, aux mille observances, mais qu’elle nous forme le cœur. Et par là nous devons, nous redevenons à l’image de notre Dieu, qui ne fait point acception des personnes, qui nous accueille tous et toutes.

Seigneur Jésus, augmente en moi la foi, qu’elle m’entraîne en cette fraternité que tu as voulue de toute éternité.    

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