Jc
6 Mais qu’il demande avec foi, sans
éprouver le moindre doute ; car celui qui doute ressemble à la houle marine que
le vent soulève. 7 Que ce personnage ne s’imagine pas que le
Seigneur donnera quoi que ce soit 8 à un homme partagé, fluctuant
dans toutes ses démarches.
Viens Esprit Saint, viens raffermir
notre foi, viens créer l’unité en nos cœurs.
Mais qu’il demande avec foi, sans
éprouver le moindre doute : la
belle affirmation du verset précédent (« la sagesse lui sera donnée »)
trouve ici une nuance, il y a une condition, et elle est sans doute de taille :
il faut demander avec foi : c’est-à-dire, précise Jacques, sans le moindre
doute !
car celui qui doute ressemble à la houle
marine que le vent soulève :
il faut être ancré en Dieu même, ne pas se laisser balloter au gré de nos
envies ou de nos découragements…
Que ce personnage ne s’imagine pas que
le Seigneur donnera quoi que ce soit à un homme partagé, fluctuant dans toutes
ses démarches : Jacques
est très clair. La Seigneur ne donne pas à un cœur partagé (divisé) et
changeant. Après avoir souligné la simplicité (unicité) avec laquelle Dieu
donne, il y oppose l’homme partagé (divisé). Il évoque la duplicité de l’homme
qui fluctue entre la fidélité à Dieu et les attirances du « monde ».
A celui-là, Dieu ne donne rien (ne même pas se l’imaginer !). Mais il
demande à l’homme de refléter en lui la simplicité de Dieu lui-même.
Seigneur Jésus,
toi qui as toujours mis en garde les « cœurs doubles », donne-nous de
grandir à ton image, de mettre toute notre confiance en toi.
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