Mais vous, vous avez privé le pauvre
de sa dignité. N’est-ce pas les riches qui vous oppriment ? Eux encore qui
vous traînent devant les tribunaux ? N’est-ce pas eux qui diffament le
beau nom qu’on invoque sur vous ?
Jacques 2, 6-7
Viens Esprit de Jésus, viens en nous lire cette
parole. Viens Esprit de Jésus redresse en nous ce qui est tordu, réchauffe ce
qui est froid, assouplit ce qui est raide.
Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité.
Après le regard posé sur
Dieu, sur ses manières de voir chacun et ses manières d’agir. Le regard posé
sur nos dérapages est sévère, sans concession. Priver l’autre de sa dignité,
voilà des pratiques qui ne relèvent pas du Royaume de Dieu, où tous sont
frères.
N’est-ce pas
les riches qui vous oppriment ? Eux encore qui vous traînent devant les
tribunaux ?
Ce n’est pas une attaque
contre la richesse, mais contre ses éventuelles conséquences. Elle peut entrer
une fermeture du cœur telle que l’on ne voit plus l’autre comme un frère, mais
comme un rival à éliminer, un être à exploiter. Jacques s’adresse manifestement
à une communauté oppressée par les inégalités. Et constate d’où vient
l’oppression.
N’est-ce pas eux qui diffament le beau nom qu’on
invoque sur vous ?
Ce beau nom est celui de
Jésus. IL est invoqué sur le croyant lors de son baptême, il devient son sceau.
Et ce nom ne peut être porté avec justesse en dehors de la fraternité. Ne pas
respecter la fraternité, c’est porter atteinte au corps du Christ.
Seigneur, ouvre les yeux
de mon cœur. Que je reconnaisse en chacun un frère pour qui tu as donné ta vie.
Que je sois attentive à tous ceux et celles que tu places sur nos routes.
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