mardi 21 avril 2015

D'une manière digne de Dieu

3 Jn
5 Cher ami, tu agis selon ta foi dans les soins que tu prends pour les frères, et cela pour des étrangers. 6 Ils ont rendu devant l’Eglise témoignage à ta charité. Tu agiras bien en pourvoyant à leur mission d’une manière digne de Dieu. 

Viens Esprit Saint, viens faire vivre cette parole en moi, qu’elle guide mon agir.

Cher ami, tu agis selon ta foi dans les soins que tu prends pour les frères : reprenant son terme d’affection, « cher ami », Jean approuve l’attitude de Gaïus vis-à-vis des frères, et il la fonde sur sa foi ; tout est un, croire en Jésus, et agir selon ce qu’il attend de nous. Gaïus « prend soin » de ses frères, il porte attention à leurs besoins.

et cela pour des étrangers : manifestement, du temps de Jean (comme aujourd’hui !), être attentifs aux « étrangers » - fussent-ils des frères dans la foi – n’allait pas de soi ! Jean en apprécie d’autant plus l’attitude de Gaïus.

Ils ont rendu devant l’Eglise témoignage à ta charité : eux ont reconnu, ont fait connaître la charité de Gaïus, ils l’ont même proclamée publiquement, devant toute la communauté, expression de leur reconnaissance à laquelle Jean est sensible.

Tu agiras bien en pourvoyant à leur mission d’une manière digne de Dieu : Gaïus est encouragé dans cette tâche car il s’agit de bien plus que du soutien fraternel, il s’agit de rendre possible la mission que ces hommes ont reçue, mission que Jean définira un peu plus loin. Car d’abord il précise à Gaïus de quelle façon il doit agir : « d’une manière digne de Dieu » ! Même s’il s’agit, entre autres, d’une aide matérielle, il faut la dispenser avec un coeur large et attentif, loin de tout calcul ou étroitesse. Gaïus (et chacun de nous) est appelé à donner sans réserve, en vue de la mission, à la manière de Dieu !


Seigneur Jésus, élargis l’espace de notre cœur, donne-nous de suivre ton exemple, de prendre soin les uns des autres. Donne-nous de reconnaître combien nous sommes portés par nos frères et sœurs, entraînés sur le chemin de l’amour où tu nous appelles sans cesse.

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