Or, à Lystres, se trouvait un homme impotent, qui ne
pouvait tenir sur ses pieds, il était infirme de naissance. Il n’avait jamais
marché. Il écoutait Paul parler. Celui-ci fixant son regard sur lui, et voyant
qu’il avait la foi pour être sauvé, lui dit d’une voix forte :
« Lève-toi, droit sur tes pieds ! » Et il sauta, et il
marchait.
Actes 14, 8-10
Viens Esprit de résurrection et de vie,
Viens Esprit de force, Esprit de foi
Dispose nos cœurs à accueillir le salut que le Père veut nous donner en
son Fils.
Or, à Lystres, se
trouvait un homme impotent, qui ne pouvait tenir sur ses pieds, il était
infirme de naissance.
Comme l’infirme de la
Belle Porte, cet homme est infirme de naissance… comme l’aveugle né de
l’évangile de Jean. Ainsi Paul, Pierre sont mis en connivence avec Jésus.
Il n’avait jamais marché.
L’auteur tient vraiment à
s’assurer que nous avons bien compris, la lourde peine de cet homme, il ne peut
absolument pas marcher, à une époque où les voiturettes n’existent pas… Il est
donc totalement dépendant de ses proches, de ses amis, de sa famille.
Il écoutait Paul parler.
Infirmité physique ne
veut pas dire infirmité morale, psychique, etc. Cet homme est à l’écoute de
Paul. Il accueille sa parole.
Celui-ci fixant son regard sur lui,
Pas de magie dans la
guérison, mais d’abord une rencontre, des regards qui se croisent, qui
communient, qui se disent.
et voyant qu’il
avait la foi pour être sauvé,
Quelle clarté dans le
regard de cet homme Paul a-t-il perçu, pour avoir une telle conviction ?
la foi précède la guérison, montrant par là que la guérison est signe qui
confirme la foi, et non qui la provoque. La foi ne s’impose pas, elle est
proposée, et chacun est libre d’accueillir ou non.
lui dit d’une
voix forte : « Lève-toi, droit sur tes pieds ! »
Pourquoi cette voix
forte, comme s’il s’agissait de conjurer le mal par la parole, de le faire
fuir ! Souvent dans les croyances antiques, le mal, la maladie était pensé
comme une conséquence du péché, une œuvre du malin. L’injonction est claire,
précise : lève-toi. C’est un verbe de résurrection qui est sous-jacent à
cette mise debout. Droit sur tes pieds, vient comme surenchérir sur le premier
ordre donné. Il ne s’agit pas de se lever avec l’aide de proches, mais bien de
tenir droit sur ses pieds.
Et il sauta, et il marchait.
Et l’homme ne se le fait
pas dire deux fois, il bondit, il saute, et il marche. Merveille d’une parole
de salut, qui donne de reprendre la route.
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