Ac 7
27 Mais celui qui maltraitait son compagnon repoussa Moïse en ces
termes : “Qui t’a établi chef et juge sur nous ? 28 Veux-tu
me tuer comme tu as tué hier l’Egyptien ?” 29 A ces mots, Moïse s’enfuit
et se réfugia à l’étranger dans le pays de Madiân, où il eut deux fils.
Esprit saint, éclaire
nos routes en ce jour à la lumière de la Parole.
27 Mais celui qui
maltraitait son compagnon repoussa Moïse en ces termes :
"Qui t’a
établi chef et juge sur nous ? Dès le départ, dès sa première
tentative de pacification, Moïse est « repoussé », rejeté comme Jésus
l’a été ; cette nuance qu’il ajoute, Etienne va y insister à plusieurs
reprises. A Jésus aussi, fut d’ailleurs posée la même question ; ainsi en
Lc 20,2 : « en vertu de quelle autorité fais-tu cela ? »
28 Veux-tu me tuer
comme tu as tué hier l’Egyptien ?” :
ainsi, en dépit de ses précautions (« il s’était tourné de tous côtés pour voir s’il n’y avait
personne » !),
le geste de Moïse a eu des témoins…
le geste de Moïse a eu des témoins…
29 A ces mots, Moïse
s’enfuit et se réfugia à l’étranger dans le pays de Madiân : voilà
Moïse menacé de mort une deuxième fois… il doit fuir, et va alors retourner
vers la terre d’Abraham, vers le nomadisme. Il devient à son tour un fuyard, un
émigré. C’est ici avec Jacob que les points de similitude sont frappants :
menacé de mort, la fuite les conduits vers la terre ancestrale et, au puits,
les attend leur épouse…
où il eut deux
fils : la tradition retient peu de choses de la famille de Moïse, et
pourtant Luc tient à citer Ghershom et Eliezer : le témoignage doit passer
de génération en génération.
Seigneur Dieu, ce Moïse meurtrier, menacé, fuyard… tu le
conduis en terre païenne, et c’est là que tu attends celui qui te préfigure à
sa façon : tes voies sont mystérieuses : donne-nous de nous y laisser
guider par tes appels.
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